RFI publie sur son site Internet une photo d'un cadavre qu'un militaire tchadien présente comme étant celui du chef islamiste Mokhtar Belmokhtar, donné pour mort depuis samedi par N'Djamena malgré un démenti d'Aqmi.
Une quinzaine de "terroristes" ont été tués dans la nuit de lundi à mardi au cours de violents combats entre les forces françaises et tchadiennes et les combattants islamistes dans le nord-est du Mali, a indiqué mardi 5 mars le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian sur RMC/BFMTV.
Plusieurs dizaines de combattants islamistes ont été tués, selon la Défense, au cours des derniers jours dans cette zone montagneuse de l'Adrar des Ifoghas, où un 3e militaire français a également trouvé la mort samedi.
Sur le fond d’écran du téléphone portable d’un militaire tchadien, on aperçoit la photo d’un cadavre en treillis, la tête maculée de sang ceinte d’un foulard noir. Il s'agirait de Mokhtar Belmokhtar, dit "le Borgne", ce chef islamiste qui aurait été tué dans la soirée du 2 mars dans la vallée d’Ametetai, selon l’état-major de l'armée tchadienne, sans qu’aucune autre source ne confirme ces dires.
La photo a été prise par l'envoyé spécial de RFI au Mali, Madjiasra Nako, à Tessalit, dans l'extrême nord-est du pays, où il a pu se rendre, dimanche, en compagnie de l’armée tchadienne. C'est là que des militaires lui ont montré des photos d'un individu censé être Mokhtar Belmokhtar prises avec leur téléphone.
Selon RFI, qui a publié l’image lundi soir sur son site Internet, ce serait cette photo qui aurait incité les autorités tchadiennes à annoncer la mort au combat de l'auteur de la prise d'otages massive et sanguinaire du site gazier d'In Amenas, dans le sud-est de l'Algérie, en janvier dernier.
Mort non confirmée