
Le président tchadien Idriss Déby a confirmé le décès d'Abou Zeid, donné pour mort depuis jeudi. Selon lui, l'émir d'Aqmi a été tué par des soldats tchadiens au Nord-Mali. Paris n'a en revanche pas confirmé cette information.
Le président tchadien Idriss Deby a déclaré, vendredi, que des soldats tchadiens avaient abattu Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), lors d'affrontements dans le nord du Mali. Sa mort avait déjà été annoncée jeudi par plusieurs médias.
"Ce sont les forces tchadiennes qui ont tué deux chefs djihadistes, dont Abou Zeid", a précisé le chef de l'État à l'issue d'une cérémonie d'obsèques organisée en l'honneur de soldats tchadiens tués dans des combats au Mali.
Côté français, il n'y a pas eu de confirmation de la mort du chef d'Aqmi tenu pour responsable de l'exécution, en juillet 2010, de l'otage français Michel Germaneau.
Son groupe, la katiba "Tareq Ibn Ziyad" ou "El Fatihine", détiendrait par ailleurs aujourd’hui les cinq employés français d’Areva enlevés le 16 septembre 2010 au Niger.
Analyse ADN
Les informations sur la mort dans le nord du Mali d'Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), sont "très crédibles", a affirmé vendredi à l'AFP un responsable américain.
"Nous estimons que ces informations sont très crédibles", a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat. "Si cela est vrai, ce serait un coup significatif porté à Aqmi", a-t-il ajouté. (AFP)
corps ressemblant à celui du chef islamiste serait en cours d'analyse à Alger. Le test, mené dans le plus grand secret, reposerait sur des recoupements avec l'ADN de plusieurs membres de la famille d'Abou Zeid.
Son premier fait d’armes majeur remonte à 2003 : il est soupçonné d’avoir commandité, avec Amari Saifi - dit Abderrazak le Para -, l’enlèvement d’une trentaine de touristes occidentaux dans le Sahara algérien. Il est ensuite mis en cause dans l’enlèvement d’un couple d’Autrichiens en Algérie en février 2008, et de touristes européens - dont Edwin Dyer - au Mali en 2009.
de nombreux autres leaders, explique Anis Rahmani. Lui, ou Yahia Abou El Hammam par exemple, ne sont pas très éduqués. Ils ont fréquenté les mosquées. Ce ne sont pas eux qui donnent les orientations au mouvement."