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Natixis envisage de supprimer 166 postes en France

Natixis, filiale de la future banque Banque populaire-Écureuil, a annoncé qu'elle lancera vendredi une procédure de consultation avec les syndicats, portant sur 166 départs volontaires dans son activité de conservation de titres en France.

REUTERS - Natixis ouvrira vendredi une procédure de consultation avec les syndicats sur un projet de départs volontaires portant sur 166 postes dans son activité de conservation de titres, a annoncé mercredi une porte-parole du groupe.

"Nous ouvrirons vendredi une procédure d'information et de consultation avec les partenaires sociaux de l'entreprise sur un projet de réduction des effectifs avec un objectif de 166 postes", a-t-elle annoncé, confirmant une information parue sur le site de l'Agefi.

Ce projet s'ajoute à un plan de départs volontaires concernant 800 personnes qui a été bouclé fin février et aux 450 suppressions d'emploi dans la banque de financement et d'investissement annoncées en décembre.

François Pérol, le président de la future banque Banque populaire-Ecureuil, a déclaré mercredi que Natixis, filiale des deux groupes mutualistes, avait présenté un risque de nature systémique, justifiant ainsi l'aide financière de l'Etat français.

Plombée par la crise financière internationale, la banque, créée en 2006 et détenue à 71% par les Banques populaires et les Caisses d'épargne, a accusé l'an dernier une perte nette de près de 2,8 milliards d'euros et procédé à l'isolement de 31 milliards d'euros d'actifs financiers risqués.

La banque a déjà été recapitalisée à hauteur de 5,6 milliards d'euros depuis l'été dernier, dont 1,9 milliard provenant du plan de soutien au secteur bancaire.

Le cours en Bourse de Natixis s'est effondré de 85,54% en 2008 mais a repris 12,80% depuis le début de l'année.