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Lors de son premier match du tournoi des Six-Nations, l'Angleterre s'est imposée, samedi à Twickenham, face à l'Écosse (38-18), grâce à un jeu offensif ambitieux et une grande puissance physique.

L'Angleterre a montré sa force et son ambition en écrasant l'Ecosse 38 à 18, dans son premier match du Tournoi des six nations, samedi à Twickenham.

Dans l'élan de leur mémorable succès sur la Nouvelle-Zélande (38-21), il y a deux mois, les Anglais ont remporté leur succès le plus large depuis six ans sur un voisin du nord qui avait l'habitude de faire meilleure figure.

L'écart aurait en effet pu être plus large tant la domination du XV du Chardon a été totale. Vainqueurs du combat d'avants, les Anglais ont privé de ballons des adversaires réduits à tenter de limiter les dégâts en défense.

A la clé, quatre essais marqués par l'ailier Ashton (30), le centre Twelvetrees (42), sélectionné pour la première fois, puis par l'excellent deuxième ligne Parling (53) et sur la dernière action du match par le demi de mêlé remplaçant Care (80).

Vu la rareté de leurs incursions dans la moitié de terrain adverse, les Ecossais peuvent s'estimer heureux d'avoir franchi deux fois la ligne, en tout début de rencontre par l'ailier Maitland (8) et sur une contre-attaque menée par l'arrière Hogg (70), alors que leur défaite était déjà consommée.

Farrell inspiré

A part sur son essai, Maitland, le Néo-Zélandais qui faisait ses débuts internationaux pour le XV du Chardon grâce à une grand-mère écossaise, n'a guère eu l'occasion de montrer son potentiel, pas plus que le Néerlandais Visser sur l'autre aile.

Grâce à la suprématie de leur pack, et particulièrement de leur troisième ligne Robshaw-Morgan-Wood, les Anglais ont bénéficié d'une énorme quantité de munitions pour développer un jeu souvent ambitieux.

Le demi de mêlée Ben Youngs et le jeune ouvreur Farrell, irréprochable au pied (18 points et 7 tentatives réussies sur 8), ont dirigé le jeu avec inspiration. La passe sautée de ce dernier pour Parling sur le troisième essai devrait figurer dans le "best of" du Tournoi.

Les Anglais auront l'occasion de montrer dimanche prochain à Dublin contre l'Irlande qu'ils sont armés pour réussir leur premier Grand Chelem depuis dix ans. Mais le XV du Trèfle, qui s'est imposé samedi au pays de Galles (30-22), les attend de pied ferme.

L'Ecosse et son nouveau sélectionneur, l'Australien Scott Johnson, pourra difficilement poursuivre d'autre objectif que d'éviter une deuxième Cuillère de bois d'affilée.
 

AFP