![Ligue 1: Rennes ralentit la course marseillaise Ligue 1: Rennes ralentit la course marseillaise](/data/posts/2022/07/18/1658123684_Ligue-1-Rennes-ralentit-la-course-marseillaise.jpg)
Le match qui opposait samedi le Stade Rennais à l'Olympique de Marseille n’a pas trouvé de vainqueur (2-2). Les Bretons sont parvenus à arracher le nul grâce à un but de Jordan Ayew. Les Phocéens se retrouvent à trois points du leader lyonnais.
L'Olympique de Marseille, rejoint dans les dernières minutes par le Stade Rennais (2-2) à l'issue d'un match enlevé, samedi à l'occasion de la 22e journée de Ligue 1, se retrouve à trois longueurs de Lyon, leader, en attendant le match du Paris SG.
Les Parisiens, qui reçoive Lille dimanche, pourraient également prendre trois longueurs d'avance sur les Marseillais.
Ceux-ci pourront se consoler en se disant qu'ils maintiennent à six points Rennes, rival pour l'Europe. Mais ils pourront surtout regretter de s'être fait rejoindre deux fois au score, sur un but de Théophile-Catherine, esseulé au point de penalty sur un corner d'Alessandrini (59e), puis à une minute de la fin du temps réglementaire, lorsqu'Alessandrini a poussé dans le but vide le ballon après une frappe d'Abdoulaye Sané, entré en jeu juste avant, repoussée sur son poteau par Mandanda.
Ils avaient pourtant fait le plus dur en ouvrant le score par André Ayew, qui a glissé le ballon sous Costil à l'issue d'un une-deux avec Valbuena, après un ballon perdu au milieu par Féret (37e), puis en reprenant l'avantage par Jordan Ayew, à la limite du hors-jeu sur un caviar d'Amalfitano (83).
La victoire pénible décrochée face à Montpellier dans les dix dernières minutes (3-2) samedi dernier avait déjà constitué un premier avertissement. Marseille, s'il a eu l'occasion de mener par deux buts d'écart par l'aîné des frères Ayew (43e), a beaucoup trop subi les vagues de Rennais disposés en un inhabituel 4-1-4-1, et le match nul est finalement équitable.
Défense friable
Et sa défense a de nouveau fait preuve de fébrilité, encaissant deux nouveaux buts, portant le total à sept en trois rencontres après les deux pris face à Montpellier et les trois encaissé à Sochaux (1-3) il y a deux semaines.
Rennes, de son côté, a fait preuve d'indéniables ressources mentales, malgré plusieurs joueurs absents, dont Pitroipa, parti à la CAN, et un milieu dégarni après le départ de Mvila pour le Rubin Kazan - il était en tribunes samedi soir - et la blessure pour six semaines de Pajot.
Les Rouge et Noir surfent toujours sur leur qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue obtenue il y a 10 jours face à Montpellier (2-0), suivie d'un solide succès dimanche dernier à Gueugnon face à Bastia (2-0).
Frédéric Antonetti, leur entraîneur, voulait profiter de ce match pour tester les capacités mentales de son équipe.
Il doit être rassuré après cette prestation solide de ses joueurs et ne devrait sans doute pas pousser un coup de gueule, comme il y a deux semaines face à Bordeaux (0-2), contre une presse accusée de trop attendre du Stade Rennais, qui a montré qu'il faudra compter sur lui dans la course à l'Europe.
AFP