Selon une information du journal Le Parisien, l’un des membres du commando djihadiste à l'origine de la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas, en Algérie, serait français. Son identité n’a pas été révélée.
25 nouveaux corps ont été découverts, dimanche, par l'armée algérienne à l'intérieur du complexe gazier d'In Amenas. Il s'agirait de ceux d'otages exécutés par les djihadistes.
Le bilan officiel provisoire s’élève ainsi à 48 morts parmi les otages tués. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse. Le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, doit annoncer lundi lors d'une conférence de presse un bilan officiel.
L'opération de l'armée algérienne a permis de libérer "685 employés algériens et 107 étrangers", selon un communiqué du ministère de la Communication lu samedi soir à la télévision d'État. 32 preneurs d'otages djihadistes sont morts lors de l'assaut de l'armée.
Au moins un Français figurerait parmi les preneurs d’otages du site gazier d'In Amenas, dans l'est de l'Algérie, selon des sources policières et judiciaires citées par le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France. L’identité de l’homme, membre du groupe terroriste Al-Mouthalimin ("les Signataires par le sang"), n’a pas été révélée.
"Le nom qu’on nous a donné n’apparaît dans aucun fichier, aucune base de données", a en outre indiqué un responsable de la lutte antiterroriste de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Selon un magistrat du pôle antiterroriste, le djihadiste devait se trouver sur place "depuis longtemps, sinon, il aurait probablement été repéré."
Dimanche 20 janvier, le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, a estimé qu’il y avait "sans doute des Français dans des groupes terroristes sur place au Sahel," tout en émettant des réserves sur la participation de l’un d’eux à l’attaque d’In Amenas.
Plus tôt, le nom de Gilles Le Guen avait été mentionné dans les médias. L’implication de ce Français, originaire de Bretagne, parti il y a deux ans faire le djihad à Tombouctou, au Mali, avait finalement été démentie car il serait considéré par les terroristes comme un "élément peu fiable", selon un policier spécialisé dans la lutte contre le terrorisme.
it