L'ancien champion de cyclisme Lance Armstrong va participer à l'émission de la célèbre présentatrice américaine Oprah Winfrey. Accusé de dopage et destitué de ses titres, il pourrait faire des révélations lors de cette interview.
Le champion déchu Lance Armstrong a décidé de sortir du silence sur un plateau de télévision. Déchu de ses titres et suspendu à vie, l’ancien cycliste va s’expliquer le 17 janvier prochain lors de l’émission télévisée d’Oprah Winfrey.
Dans un communiqué, OWN (Oprah Winfrey Network), la chaîne de la célèbre présentatrice américaine a assuré que Lance Armstrong va aborder "sans concession" les accusations de dopage que le sportif a toujours rejetées.
Au cours de cet entretien, qui est la première intervention publique du septuple vainqueur du Tour de France depuis la radiation de ses titres, l’Américain pourrait enfin faire des révélations.
Selon le New York Times, l’ancien coureur envisagerait désormais de reconnaître qu’il a pris des produits dopants durant sa carrière. Il voudrait ainsi avouer publiquement ses fautes pour obtenir la levée par les autorités américaines de sa radiation à vie et ainsi pouvoir continuer à pratiquer le triathlon, sa nouvelle discipline.
Interrogé à ce sujet, son avocat Tim Herman a indiqué qu’il n’était pas au courant d’une possible confession, mais que si "Lance Armstrong avait quelque chose à dire, il n’y aura aucun secret".
Un don à l’agence antidopage ?
L’annonce de cette interview intervient le même jour qu'une autre révélation concernant le cycliste. Le directeur de l’agence américaine antidopage (USADA), Travis Tygart, a déclaré mercredi que Lance Armstrong aurait tenté en 2004 de faire un don de 250 000 dollars (191 000 euros).
"J’étais estomaqué. C’était un véritable conflit d’intérêt pour l’USADA. Nous avons aussitôt rejeté l’offre", a raconté Travis Tygar à l’émission "60 minutes".
L’avocat du cycliste a de son côté nié cette accusation. "Rien n’est vrai dans cette histoire. C’est la première fois que Lance entend ça. Il n’a jamais fait un tel don ou une telle tentative", a dénoncé Tim Herman au journal USA Today.