On commence cette revue de presse internationale avec le bras de fer entre pro-et anti-Morsi en Egypte.

«L'opposition égyptienne ne fléchit pas» titre ce matin le quotidien libanais L’Orient Le Jour, en rappelant que l’armée égyptienne a finalement déployé plusieurs chars devant le palais présidentiel du Caire après que les heurts entre partisans et adversaires du président Mohamed Morsi ont fait au moins cinq morts.

Une escalade de la violence dont fait état également The Wall Street Journal, avec l’image de l’évacuation d’un manifestant blessé. L'opposition accuse toujours Mohamed Morsi de s'être engagé sur la voie d'un régime dictatorial après son décret du 22 novembre, par lequel il s'est arrogé des pouvoirs exceptionnels.

Son ambiguïté inquiète: où veut-il exactement en venir? Quelle est la nature de son projet pour l’Egypte? A voir pour terminer avec ce dessin qu’on a trouvé dans The China Daily: le nouveau président est à dos de chameau, et il y a devant lui beaucoup de chemins possibles. Le chameau, lui, ignore où Mohamed Morsi a l’intention de le mener.

La percée des islamistes dans le sillage du printemps arabe inquiète également beaucoup en Libye. Plus d’un an après la chute de Kadhafi, le pays reste en proie au désordre. Hier encore, près de 200 prisonniers, a priori des partisans de l’ancien régime, sont parvenus à s’évader d'une prison du sud de la Libye, où l’influence des islamistes ne cesse de croître. Une influence à laquelle les Etats-Unis ont indirectement contribué, rapporte The New York Times. Ce n’était un secret pour personne, mais c’est un fait que l’Administration Obama vient de reconnaître officiellement, selon le journal, qui raconte comment les Etats-Unis ont donné leur bénédiction ou à tout le moins fermé les yeux sur des livraisons d’armes du Qatar dont ils savaient pertinemment qu’elles étaient destinées aux islamistes.

L’Administration Obama qui ne comptera bientôt plus dans ses rangs Hillary Clinton. La secrétaire d’Etat partira en janvier prochain, mais son travail est dores et déjà salué par The China Daily, qui rend hommage en particulier à son travail avec l’Asie. Le journal dit aussi son respect pour cette marathonienne de la diplomatie, qui depuis sa nomination en 2009, s’est rendue dans plus de 100 pays, a passé au total 340 jours sur la route, dont 80 jours à bord de son 757. Hillary Clinton, meilleure avocate du «smart power», du pouvoir intelligent, qui a su régler les problèmes que George W.Bush avait laissés derrière lui. «Charge maintenant à celui ou celle qui lui succédera d’endosser l’habit qu’elle a su si bien tailler».

Hillary Clinton qui pourrait bien concourir à la prochaine présidentielle américaine, en 2016, et qu’on retrouve dans un dessin du International Herald Tribune faisant mine de pas y penser.

On termine cette revue de presse avec un canular téléphonique, la blague de deux animateurs radio australien qui ont réussi à se faire passer pour... la reine Elizabeth et le prince Charles. Le canular en question n’a beaucoup amusé, paraît-il, nos voisins outre-Manche, d’après The Guardian, qui raconte que les deux plaisantins ont réussi à obtenir des de l’hôpital où séjourne Kate Middleton des informations «intimes et confidentielles», en piégeant une malheureuse infirmière.

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