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"Juppé à la rescousse"

Revue de presse française, vendredi 23 novembre. La pression revient largement ce matin sur la médiation d'Alain Juppée acceptée par les deux camps UMP. Autre grand titre de la matinée : l'audition de Nicolas Sarkozy comme "témoin assisté".

C'est l'homme providentiel, en une de deux quotidiens ce vendredi matin. Alain Juppé. Pourquoi ? Il a réussi à mettre d’accord Jean-François Copé et François Fillon. C’est déjà une prouesse.
Le Parisien nous raconte, heure par heure la journée d’hier, comment le maire de Bordeaux s’est imposé en casque bleu de l’UMP. Attention, écrit toutefois le Figaro, des menaces pèsent toujours sur l'opposition. Et puis ce sauvetage par le maire de Bordeaux pourrait bien changer son itinéraire politique. Si jamais, on décide de procéder à un nouveau vote, Alain Juppé devrait être candidat, il serait massivement élu.

A qui profite le crime ?
A Marine Le Pen, là c’est la thèse du Monde, qui nous explique que Marine Le Pen mise sur une crise terminale de la droite classique.
Et puis à Jean-Louis Borloo, et son tout nouveau parti, l’UDI.
Là c’est le Figaro qui nous l'explique.

« Le sarkozysme est mort »

Nicolas Sarkozy est à son tour officiellement impliqué, sous le statut de témoin assisté, dans un dossier de financement politique, c’est une nouvelle défaite pour lui. Libé publie en grand, sur deux pages, cette photo de Nicolas Sarkozy à la sortie du palais de justice de Bordeaux.

A lire dans Libé le portrait du magistrat qui l'a auditionné :
« Le juge Gentil ne l’est pas du tout ».