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Espoir de trêve entre le Hamas et Israël

L’État hébreu pourrait accepter une trêve de 24 à 48 heures proposée par l’Égypte afin de poser les bases d’un cessez-le-feu. Les raids israéliens sur la bande de Gaza se sont, malgré tout, poursuivis dans la nuit de lundi à mardi.

Le cabinet de sécurité du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, constitué des principaux ministres, s'est réuni, lundi 19 novembre au soir, pour examiner une proposition égyptienne de suspension des hostilités avec les groupes armés palestiniens de Gaza, rapporte la radio publique israélienne. Selon cette dernière, l'État hébreu souhaite qu'une trêve de 24 à 48 heures soit observée afin que les parties puissent élaborer les conditions d'un cessez-le-feu. Une initiative soutenue par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui était en déplacement au Caire, lundi.

Le président des États-Unis, Barack Obama, a appelé, quant à lui, Benjamin Netanyahou et le président égyptien, Mohamed Morsi, à œuvrer pour la nécessaire "désescalade" des violences à Gaza, a annoncé la Maison Blanche. La secrétaire d'État, Hillary Clinton, se rendra pour sa part en Israël mercredi, une semaine après le début de l'opération militaire israélienne.

Lors d'une conférence de presse au Caire, le chef du bureau politique du Hamas en exil, Khaled Mechaal, n'a pas écarté l'idée d'une trêve avec Israël mais a insisté sur une levée du blocus de Gaza. "Nous ne sommes pas contre un apaisement, mais nous tenons à nos demandes, la fin de la brutalité, la fin de l'agression et la levée du blocus", a-t-il déclaré. D’après la radio publique israélienne, Tel-Aviv pourrait, dans le cadre des termes d'un éventuel cessez-le-feu, envisager d'alléger son blocus.

Poursuite des raids dans la nuit

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Accalmie à Gaza mardi
Espoir de trêve entre le Hamas et Israël

Malgré cet espoir de trêve, les hostilités se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi où sept Palestiniens ont été blessés dans des raids israéliens sur la bande de Gaza. La Banque nationale islamique, qui gère, entre autres, les salaires des fonctionnaires de l'exécutif du Hamas à Gaza, a été particulièrement endommagée.

Une autre série de frappes a visé des maisons de chefs militaires du Hamas et des zones inhabitées, sans faire de blessés, selon les services d'urgences. L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir "visé près de 100 sites terroristes, dont des lanceurs de roquettes souterrains, des tunnels et des installations de stockage de munitions".

Depuis le début de l'opération militaire israélienne contre les groupes armés de Gaza, le 14 novembre, 109 Palestiniens ont trouvé la mort à Gaza et près de 900 blessés ont été dénombrés, selon des sources médicales. Du côté de l’État hébreu, trois Israéliens ont été tués, jeudi, par une roquette palestinienne qui a heurté de plein fouet un immeuble d'habitation dans le sud d'Israël.

(FRANCE 24 avec dépêches)