Le grand barnum de la NBA reprend ses droits, ce mardi. Une nouvelle saison qui verra Miami défendre son titre acquis en juin dernier. Grand favori à sa propre succession, le Heat devra toutefois compter avec les Lakers et les Spurs de Tony Parker.
Exit le lock-out de l’an dernier et sa saison inhumaine faite de 66 matches en 120 jours ! Retour à la normale pour le championnat de basket-ball nord-américain qui commence, mardi, une nouvelle saison lors de laquelle le Heat de Miami, tenant du titre, et les Los Angeles Lakers font figurent de grands favoris. Les Lakers possèdent un cinq de départ impressionnant composé de Dwight Howard, Pau Gasol, Metta World Peace, Kobe Bryant et Steve Nash.
2012: Miami Heat
2011: Dallas Mavericks
2010: Los Angeles Lakers
2009: Los Angeles Lakers
2008: Boston Celtics
2007: San Antonio Spurs
2006: Miami Heat
2005: San Antonio Spurs
2004: Detroit Pistons
2003: San Antonio Spurs
Pas de quoi, toutefois, faire trembler le Heat et son "Big Three" : LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh. Un trident auquel sont venus se greffer lors de l’intersaison l'arrière Ray Allen et l'ailier Rashard Lewis, en provenance respectivement des Boston Celtics et des Washington Wizards. Une véritable armada qui ne rêve que d’une chose : remporter un nouveau titre de champion NBA.
De leur côté, les Spurs de Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili espèrent jouer les trouble-fête. La pleine intégration de Boris Diaw dans le cinq majeur texan et le rythme moins effréné cette saison devraient justement permettre à cette équipe vieillissante de rester dangereuse.
La ligue nord-américaine a justement organisé une conférence de presse téléphonique avec Tony Parker à la veille de la reprise. FRANCE 24 y a participé.
Comment vous sentez-vous avant le début de cette nouvelle saison NBA ?
Tony Parker : Je me sens vraiment très bien. J’ai hâte de commencer la saison. Physiquement, tout va bien, mon œil va mieux et je me suis bien reposé après les Jeux olympiques. Cela me permet de commencer la saison en pleine forme.
Quels sont les objectifs des Spurs cette saison et, d’un point de vue personnel, que visez-vous ?
T. P. : On était à deux matches d’arriver en finale NBA la saison dernière, j’ai hâte de revenir dans cette position en faisant mieux encore cette année. L’objectif, c’est de gagner le titre NBA.
D’un point de vue personnel, mon objectif est de faire aussi bien que l’an dernier et de figurer parmi le All-Stars. La différence entre les bons joueurs et les grands joueurs, c’est que les grands joueurs arrivent à rééditer les grosses saisons. Mon but, c’est vraiment de garder les Spurs en haut de l’affiche.
Qui sont les principaux favoris cette saison, selon vous ?
T. P. : Les favoris sont toujours les mêmes. À l’Ouest, il va falloir compter sur les Spurs, Oklahoma et les Lakers. Les Clippers ont également une bonne équipe. À l’Est en revanche, il n’y a que Miami ! Chicago et Boston feront une bonne saison, mais je ne vois pas d’équipe capable de battre le Heat de Miami.
Le contingent de Français aux Spurs s’est élargi cette saison avec l’arrivée dans vos rangs de Nando de Colo. Comment s’est passée son intégration ?
T. P. : Nando s’est très bien adapté aux Spurs. Avec Boris Diaw, on essaie de l’aider un maximum. Mais la concurrence est rude chez les Spurs, il y a beaucoup de joueurs talentueux à son poste, donc cela va être un peu difficile. Mais le coach Popovic croit en son talent. Il doit prendre son temps.
La France est le deuxième pays représenté en NBA après les États-Unis. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
T. P. : C’est une fierté d’avoir autant de Français en NBA. Personnellement, je trouve ça génial de jouer avec deux Français aux Spurs. Je rêvais depuis tout petit de jouer en NBA et, avec autant de Français, c’est extraordinaire. Cet été, lors de la pré-saison, on était ensemble avec Boris et Nando. On avait l’impression d’être en équipe de France alors que l’on était aux Spurs…
Comment voyez-vous votre avenir ?
T. P. : J’entame ma 12e année en NBA. J’ai 30 ans et je me sens super bien physiquement. Je ne pense pas trop à la retraite car je suis un grand passionné de basket, je veux continuer le plus longtemps possible. Ma préférence serait de finir ma carrière à San Antonio. Ce serait quelque chose de beau.
Après, quand Tim Duncan et Manu Ginobili vont prendre leur retraite, cela va faire bizarre. J’essaie de ne pas y penser. J’ai fait toute ma carrière avec eux et avec le coach Gregg Popovich. J’ai du mal à m’imaginer jouer sans eux, donc on verra… Je ne suis pas fermé à l’idée de vivre une nouvelle expérience.