
Presse française, Mercredi 26 septembre. Au menu de la presse française ce matin, le franchissement du cap symbolique des trois millions de chômeurs, en France, la réduction des indemnités des députés, le discours de François Hollande à l’ONU, et la mort annoncée du théâtre Eling de Luanda.
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On commence cette revue de presse française, avec cette nouvelle: la France dépasse désormais la barre symbolique des 3 millions de chômeurs, un chiffre que le pays n’avait pas atteint depuis 13 ans.
«3 millions de chômeurs, le choc», titre le Figaro. Un chiffre qui exige d’en finir avec ce que le Figaro qualifie de «trois décennies d’aveuglement»: «si la France, plus que toute autre grande économie, souffre d’un tel chômage de masse, elle le doit en vérité autant à la crise qu’à ses propres faiblesses», écrit le journal, en pointant surtout du doigt le «manque de compétitivité» français.
Compétitivité, économies, la suite, c’est à voir du côté du Parisien, qui revient sur la décision du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, de réduire de 10 % les indemnités des députés. Dernière polémique sur le sujet: la décision du même Claude Bartolone d’embaucher sa propre épouse à son cabinet, pour la fonction de «chargée de mission interventions et droits des femmes»; une embauche dans laquelle il dit ne voir «aucun conflit d’intérêt», et que ses détracteurs n’ont évidemment pas manqué de relever. «Bonne nouvelle sur le front du chômage: Mme. Bartolone rejoint son président de mari au cabinet», a ironisé hier le député UMP Lionel Luca.
Et puis il est aussi beaucoup question ce matin de la condamnation de Total dans la catastrophe de l’Erika, confirmée hier par la Cour de cassation. Après 13 ans de procédure, la justice française a enfin tranché: Total va devoir payer une amende pénale de 375 000 euros, et 200 millions d’euros de réparations civiles.Les Echos rapportent que l’avocat du groupe envisage désormais un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme. Total cherche à tout prix à éviter que cette condamnation fasse jurisprudence en établissant la notion de préjudice écologique, qui revient à donner à l’environnement le statut de victime, avec toutes les réparations qui lui sont dues.
L’arrêt de la Cour de cassation envoie en tout cas un message important pour le droit maritime, écrit Libération. Une décision «qui reconnaît que toute personne intervenant de façon fautive dans le cadre d’un naufrage polluant est susceptible de voir sa responsabilité pénale et civile engagée», d’après un avocat de la région Bretagne, sinistrée on s’en souvient par le naufrage de l’Erika.
A voir également, le premier discours de François Hollande, hier, devant l’assemblée générale des Nations-Unies - un discours où le président a confirmé le soutien de la France à une intervention au Mali, et dénoncé l’inertie de l’ONU en Syrie. A voir dans Libération.
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