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"Non mais oui. Ou l'inverse"

Presse française, Lundi 17 septembre. Au menu de la presse française ce matin, le «désamour» persistant des Français pour l’Europe, à l’heure où la France s’apprête à ratifier le traité budgétaire européen, les circonstances de la mort de l’ambassadeur américain Christopher Stevens, et la désignation du nouveau chef de l’UMP.

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20 ans après le traité de Maastricht, le journal est allé sonder les Français. Et la réponse c’est qu’aujourd’hui ils voteraient non à 64% contre une ratification du traité qui a instauré la monnaie unique - ils étaient 49 % en 1992. Le signe du «désamour» des Français pour l’Europe, d’après le Figaro, qui livre aussi cet autre chiffre : 65 % d’entre eux ne souhaiteraient pas que la France abandonne l’euro. Une position assez ambiguë, résumée ainsi: «pas de rétropédalage, mais encore moins d’accélération» - pas de quoi faciliter la tâche de François Hollande, au moment où il s’apprête à faire ratifier le traité européen sur l’eurozone, par le Parlement cette fois.
L’euroscepticisme touche la gauche comme la droite, et reste «un clivage fondamental qui traverse tous les partis», rappelle le Figaro, en revenant plus particulièrement sur le «divorce  entre les deux gauches, gauche gestionnaire et gauche radicale». La gauche de la gauche qui veut que la ratification du nouveau traité européen soit soumise à un référendum, et appelle d’ailleurs à une grande manifestation le 30 septembre prochain.
Les Français doutent toujours, mais les marchés, eux, reprennent confiance, selon les Echos. Le journal titre sur l’accalmie de ces derniers jours: «le risque de crise bancaire d’éloigne», «l’horizon apparaît beaucoup plus dégagé» - c’est ce que dit le gouverneur de la Banque de France. Mais attention, pas d’euphorie non plus. Si les banques européennes sont désormais jugées plus solides dans l’ensemble, il reste beaucoup de désaccords, notamment sur le projet de l’union bancaire, et sur la possibilité de confier à la BCE la responsabilité de surveiller les quelque 6000 banques de la zone euro.
Et puis on a désormais plus de détails ce matin sur les circonstances de l’attaque du consulat américain de Benghazi, en Libye, qui a coûté la vie à l’ambassadeur Christopher Stevens et à trois de ses compatriotes, le 11 septembre dernier. D’après le Figaro, l’ambassadeur serait mort seul à l’intérieur du consulat, alors que le reste du personnel avait pris la fuite.
Le Figaro qui revient également ce matin sur la manifestation devant l’ambassade américaine de Paris, samedi. 200 personnes s’étaient réunies sans autorisation pour protester contre le film anti-islam, qui a mis le feu aux poudres à Benghazi et ailleurs. Sur les 200 manifestants, la police a interpellé 152 personnes, pour vérifier leur identité avant de les relâcher. Le journal évoque une manifestation de «jeunes venus (pour la plupart) de banlieue» et organisée par une poignée de salafistes.
Enfin du côté de Libération et de l’UMP, on parle de la dernière ligne droite pour le dépôt des candidatures pour la présidence du parti. Dernier délai demain soir. Quand «la droite attend l’élu», c’est à la Une de Libé, qui rappelle que pour la première fois dans l’histoire de la droite française, le choix du chef du parti va être laissé aux militants. Une avancée saluée par Libération, qui relève toutefois qu’en l’absence de leader incontesté, l’élection risque de se limiter à un duel Copé / Fillon.
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