Le groupe Lagardère poursuit l'étude du projet de fusion entre les deux plus grands groupes européens de l'aéronautique et de la défense, EADS et BAE Systems. Si la fusion a lieu, le géant mondial pourrait rivaliser face à l'américain Boeing.
Le groupe Lagardère a annoncé jeudi qu'il ne donnerait son accord au projet de fusion entre les deux plus grands groupes européens de l'aéronautique et de défense, EADS et BAE Systems, qu'après avoir examiné "toutes les conditions" d'un éventuel rapprochement.
Lagardère, qui détient 7,5% du capital d'EADS, rappelle également dans un communiqué "que ce projet n'a pas encore été soumis à l'approbation" des conseils d'administration d'EADS et de Sogeade Gérance, la holding qui représente les intérêts de l'Etat français et de Lagardère dans le groupe EADS.
De son côté, le constructeur automobile allemand Daimler, qui détient encore 15% du capital d'EADS et 22,35% des droits de vote, avait indiqué mercredi qu'il prévoyait toujours de réduire cette année sa participation dans EADS.
Après des fuites dans la presse, les deux plus grands groupes européens de l'aéronautique et la défense, EADS et BAE Systems, ont dévoilé mercredi être en discussions en vue d'une fusion qui créerait le numéro 1 mondial de l'aéronautique, loin devant l'américain Boeing.
AFP