Presse internationale, Mardi 11 septembre. Au menu de la presse internationale ce matin, les violences et les rivalités internes au sein de la rébellion syrienne dans le nord du pays, les tensions entre la Chine et le Japon au sujet des îles Senkaku / Diaoyu, et la disparition de la scène publique du dirigeant chinois Xi Jinping.
Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre I-Phone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…
On commence cette revue de presse internationale avec la guerre en Syrie, où les insurgés parviennent pour le moment à défendre leurs positions dans le Nord du pays.
Ils y parviennent, mais à quel prix ? D’après l’observatoire syrien des droits de l’Homme, une vingtaine de soldats ont été exécutés sommairement ce week-end par des rebelles à Alep, où les violences redoublent d'intensité. Et c’est sans compter sur les rivalités internes qui minent la résistance - rivalités sur lesquelles revient The Wall Street Journal, en racontant comment les militaires qui ont fait défection et les insurgés issus de la société civile, parfois acquis aux thèses islamistes, tentent de présenter un front uni, tout en se battant, dans le même temps, les uns contre les autres, pour les armes, et l’influence.
Voilà pour le front intérieur. Sur le plan diplomatique, se joue une autre guerre d’influence - à voir cette fois du côté du Guardian, qui revient quant à lui sur le contexte épineux dans lequel le nouveau médiateur international, Lakhdar Brahimi, commence sa mission. Le diplomate a de nouveau qualifié sa tâche de «très difficile» hier au Caire, où il a rencontré avec le secrétaire général de la Ligue arabe et discuté avec le président égyptien Mohamed Morsi. Des discussions qui se heurtent toujours au refus de l’Iran de cesser de soutenir le régime syrien.
A voir également ce matin, ces tensions, toujours, entre la Chine et le Japon en mer de Chine orientale, au sujet d’un chapelet d’îles nommé Senkaku par les Japonais, et Diaoyu par les Chinois. Les deux pays se disputent la souveraineté de ce petit archipel qui est contrôlé aujourd’hui par Tokyo, mais revendiqué, aussi, par la Chine et Taïwan - il faut dire que les eaux qui entourent ces îlots sont très poissonneuses et que leur sous-sol marin pourrait renfermer des gisements d'hydrocarbures, ce qui aiguise pas mal les appétits. Tokyo vient d’ affirmer avoir finalisé l'achat de ces îles au terme d'un accord avec une famille japonaise qu'il considère être les propriétaires privés de ces territoires, ce dont la Chine évidemment ne veut pas entendre parler. Pas de traces ce matin de l’affaire dans les journaux japonais, en revanche, c’est à la Une du China Daily, qui rapporte que le Premier ministre chinois Wen Jiabao a prévenu que Pékin ne cèderait «jamais un centimètre carré» de l’archipel, avant d’envoyer deux navires de patrouille en mer à proximité, d’après l’agence officielle Chine nouvelle.
La Chine dont le -peut-être- futur numéro, Xi Jinping, a annulé hier une rencontre prévue avec le Premier ministre danois. Une annulation de dernière minute qui suscite pas mal d’interrogations. Il faut dire que ce lapin survient une semaine après l'annulation d’un autre rendez-vous de Xi Jinping avec Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine. Au total, ce sont 4 rencontres qui ont dû être annulées, officiellement pour des raisons de santé. Xi Xinping n’est plus apparu en public depuis le 1er septembre dernier, ce qui évidemment nourrit beaucoup de spéculations, quelques semaines seulement avant la désignation attendue de Xi Jinping au congrès du PC chinois. Et c’est à la Une du Wall Street Journal Asia, qui se demande où donc est passé Xi?
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.