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Citigroup pourrait vendre une partie de ses actifs

Le cours de l'action de l'institution financière américaine Citigroup a perdu la moitié de sa valeur en une semaine. Les dirigeants du groupe pourraient vendre une partie des actifs aux enchères, selon des médias américains.

Citigroup étudie plusieurs possibilités, confrontée à la chute de son action, y compris vendre des activités, des actions ou fusionner, a déclaré jeudi une personne proche du dossier.

Pour l'instant, les discussions relatives à ses possibilités sont restées internes, a ajouté la personne.

L'action Citigroup a perdu plus du quart de sa valeur jeudi et la moitié de sa valeur cette semaine.

Un peu auparavant, le Wall Street Journal écrivait que Citigroup envisageait de vendre des actifs aux enchères, voire de se vendre en totalité.
Le quotidien financier ajoutait, citant des personnes proches du dossier, que les discussions en ce sens en étaient au stade préliminaire et que le conseil d'administration se réunirait vendredi.

Les cessions pourraient en particulier concerner le courtier Smith Barney, la filiale de cartes de crédit ou celles des services liées aux transactions mais, toujours selon le WSJ, le directeur général Vikram Pandit ne veut pas poursuivre cette approche.

Le quotidien ajoute enfin que Morgan Stanley n'envisage pas d'offre sur Citigroup et n'en a pas parlé avec elle ces derniers temps.

Citigroup n'a fait aucun commentaire sur ces informations, se contentant de dire qu'elle disposait d'une "position en capital et liquidité très solide".
Le princpe saoudien Alwalid bin Talal avait déclaré jeudi qu'il comptait porter sa participation dans Citigroup de moins de 4% à 5%, jugeant l'action "spectaculairement sous-évaluée".

Il a exprimé un soutien "plein et entier" envers Pandit qui a annoncé cette semaine 52.000 suppressions d'emplois et une compression des dépenses de 20%.

Les investisseurs n'ont pas été impressionnés et l'action est tombée à moins de cinq dollars, ce qui ne s'était plus vu depuis 1994. Elle a clôturé en baisse de 26,4% à 4,71 dollars jeudi, dans un volume d'échanges dépassant 723 millions d'actions.

Selon une source proche du dossier, Citigroup a demandé à la Securities and Exchange Commission (SEC) de rétablir une interdiction des ventes à découvert sur les valeurs financières pour tenter de mettre un terme à l'hémorragie. La précédente interdiction a expiré le 8 octobre dernier.