On commence cette revue de presse internationale avec ces révélations diffusées par la télévision américaine: Barack Obama aurait signé un document secret autorisant l'aide américaine aux rebelles syriens.

D’après The Huffington Post, cette directive aurait été adressée aux services secrets américains, et les autoriserait à agir clandestinement pour soutenir la rébellion. D’après le site américain, les Etats-Unis participeraient également à des opérations dirigées depuis un centre de commandement établi en Turquie, dans la ville d’Adana, au sud du pays, et à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne. Il faut bien sûr rappeler que ces informations sont divulguées au moment où les violences en Syrie semblent se rapprocher d'une conclusion, et coïncident, également, avec l'augmentation de la pression pour que la Maison Blanche apporte plus de soutien à l'opposition syrienne.

Les Etats-Unis dont la chef de la diplomatie, Hillary Clinton a entamé hier à Dakar une tournée africaine pour promouvoir un «nouveau partenariat» avec le continent. Difficile ce matin de trouver la moindre analyse du côté de la presse américaine pour décrypter cette visite, qui visiblement ne passionne pas les éditorialistes outre-Atlantique, et semble intéresser davantage les journaux français, notamment l’Humanité, qui évoque la tournée de la secrétaire d’Etat comme une sorte de «safari diplomatique», commencé avec l’attribution d’un certificat de bonne conduite à la démocratie sénégalaise. Une visite qui s’inscrirait dans une «stratégie de conquête dans un contexte où les échanges entre l’Afrique et la Chine se sont envolés» pour atteindre l’année dernière 166 milliards de dollars, ce qui fait de la Chine le principal partenaire commercial du continent. Les Etats-Unis auraient aussi des visées sécuritaires, la lutte contre Al Qaïda, la piraterie et le trafic de drogue. Des objectifs qui se sont traduits depuis 2007, par la création d’un réseau de bases aériennes secrètes de l’armée américaine, comme l’avait révélé en juin dernier The Washington Post.

On passe maintenant aux JO de Londres, qui décidément connaissent chaque jour une nouvelle polémique. Cette fois il s’agit de l’exclusion du tournoi olympique de 8 joueuses, accusées de «ne pas avoir fait tout leur possible pour gagner», d’après The Guardian. Les 8 coupables en question, 4 paires du double dames, soit deux Chinoises, deux Indonésiennes, et deux Sud-Coréennes sont accusées d'avoir délibérément voulu perdre un match pour faciliter leur progression dans le tournoi et affronter des adversaires moins redoutables lors des quarts de finale. Les joueuses de badminton chinoises n’ont malheureusement pas bénéficié de la mansuétude de leur délégation, qui a fait savoir que leur comportement avait «violé les principes du mouvement olympique». Une volée de bois vert en plus de l’exclusion, qui a découragé à jamais la joueuse Yu Yang . «C'est ma dernière compétition. Adieu à la Fédération mondiale de badminton, adieu au badminton que j'aime tant», a écrit la jeune femme sur internet.

Et on se quitte avec la disparition à 86 ans de Gore Vidal, une institution irrévérencieuse de la littérature américaine. «Institution», c’est le mot choisi par The Independent, qui rappelle les positions souvent iconoclastes d’un homme qui aimait surnommer son pays les «Etats-Unis de l’Amnésie», et critiquait encore à 81 ans, le président républicain George W. Bush, en l'accusant d'être «l'homme le plus bête des Etats-Unis».

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