
Rejetant l'appel de l'État, la Cour suprême ordonne la remise en liberté de Roy Bennett, vice-ministre désigné de l'Agriculture proche du Premier ministre Morgan Tsvangirai. Un juge a été arrêté vendredi pour avoir autorisé sa libération.
AFP - La Cour suprême du Zimbabwe a rejeté mercredi un appel de l'Etat, permettant ainsi la mise en liberté sous caution de Roy Bennett, un proche du nouveau Premier ministre Morgan Tsvangirai.
"La Cour suprême a rejeté l'appel de l'Etat qui s'opposait à sa mise en liberté sous caution", a indiqué à l'AFP l'avocate de M. Bennett, Beatrice Mtetwa.
"Mais la Cour suprême a changé les conditions de remise en liberté. Il devra maintenant payer 5.000 dollars américains (4.000 euros) au lieu des 2.000 (1.560 euros)" initialement prévus, a-t-elle ajouté.
Le 24 février, un tribunal de Harare avait ordonné la mise en liberté de Roy Bennett contre une caution de 2.000 dollars américains mais l'Etat avait multiplié les procédures pour le maintenir en détention et demandé une caution de 5.000 dollars.
M. Bennett, 52 ans, est emprisonné depuis le 13 février, jour de la prestation de serment du nouveau gouvernement d'union formé par l'ex-opposant Morgan Tsvangirai et le président Robert Mugabe, alors qu'il devait prendre le poste de vice-ministre de l'Agriculture.
Cet ancien fermier blanc est accusé d'avoir eu l'intention de commettre des actes de sabotage et de terrorisme.