
À l'issue d'un entretien à l'Élysée avec l'opposante birmane Aung San Suu Kyi qui effectue une visite de trois jours à Paris, François Hollande a affirmé que la France soutiendrait "tous les acteurs" de la transition démocratique en Birmanie.
AFP - François Hollande a assuré mardi que la France soutiendrait "tous les acteurs" de la transition démocratique en Birmanie, à l'issue d'un entretien à l'Elysée avec l'icône de la démocratie birmane et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.
"Je réaffirme ici que la France soutiendra l'ensemble des acteurs de la transition démocratique en Birmanie et fera tout ce qui est possible avec (...) l'Union européenne pour que ce processus aille jusqu'à son terme, c'est-à-dire la démocratie pleine et entière", a déclaré M. Hollande lors d'une conférence de presse commune avec la prix Nobel de la Paix.
"J'ai reconnu ce processus, nous devons le conforter, le soutenir, ne pas le considérer comme étant établi comme un rythme tranquille, avoir la vigilance indispensable pour qu'il aille jusqu'à son terme", a-t-il insisté.
"Ce processus, ce sont des élections libres (...) des libertés politiques, des libertés syndicales (...) la possibilité pour les minorités d'être respectées (...) la fin des régimes d'exception", a détaillé le chef de l'Etat.
"La France, avec l'Europe, fera toutes les pressions nécessaires, mais aussi les accompagnements en terme de coopération", a-t-il poursuivi, citant notamment les domaines du développement, de l'éducation, de la santé.
Il faut aussi "faire en sorte que l'aide nécessaire qui puisse être apportée soit également contrôlée, pour qu'elle aille bien là où elle est attendue", a également plaidé François Hollande.
La France sera "vigilante" en matière de "transparence" et de "bonnes pratiques" des entreprises qui investissent en Birmanie, notamment les entreprises "extractives", a promis le président français.