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"Diplomatweet"

Presse française, Mercredi 13 juin. Au menu de la presse française, une gaffe signée Valérie Trierweiler, un rendez-vous à l’Elysée pour le SPD allemand, l’implosion du mur anti-FN, et les difficultés du système pénal français.

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Il est beaucoup question ce matin dans la presse française d’un tweet signé Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande. Un message où elle déclare son soutien au candidat dissident Olivier Falorni, qui affronte Ségolène Royal à la Rochelle.

Un message où elle écrit: «Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé» ; une déclaration qui a littéralement enflammé la twittosphère, hier, provoqué les moqueries de la droite et l’embarras des socialistes. Un premier faux pas qui lui vaut ce titre matin à la Une de Libération: «La première gaffe de France». Libé se désole d’une qui «nous ramène à certains errements du sarkozysme»,  «au mélange entre vie publique et vie privée».

Cette consternation est largement partagée par la presse française, qui évoque tantôt un «vaudeville», tantôt «le fiel des inimitiés personnelles entre femmes dans le chaudron politique». Une «drôle d’image est offerte d’un président pris en sandwich entre deux femmes de caractère» constate le Républicain Lorrain.

Ségolène Royal et Valérie Trierweiler, qu’on retrouve dans ce dessin du Parisien où la première s’indigne: «Valérie, t’as osé soutenir mon adversaire contre tout le PS ?», et celle-ci lui répond : «Je vais t’apprendre ce que c’est la bravitude !».

François Hollande, quant à lui, s’apprête à recevoir aujourd’hui à l’Elysée l’état-major de Parti-social démocrate allemand. Le SPD est en ce moment dans l’opposition, mais il pourrait marquer des points aux législatives de septembre prochain, et parvenir à grignoter l’espace d’Angela Merkel. La chancelière allemande, qui avait refusé de recevoir François Hollande au cours de sa campagne: l’ex-candidat désormais président s’apprête à lui rendre une petite politesse. Le but de cette rencontre, d’après le Figaro, serait notamment de tenter d’assouplir la position de la chancelière sur la crise que traverse en ce moment l’eurozone.

Et pendant ce temps-là, la campagne des législatives se poursuit, avec, toujours, la polémique sur le refus de l’UMP de participer à un Front républicain pour contrer le FN. Pour le quotidien l’Humanité, l’ex-majorité serait tout simplement en train de «perdre son âme» et nagerait désormais «en eaux brunes».

«Le mur anti-FN a implosé», d’après Marine Le Pen, qui a accordé une interview au Télégramme de Brest, où évidemment elle se frotte les mains des divisions de la droite.

Et puis il est aussi question ce matin du problème de la surpopulation carcérale en France, un problème qui est évoqué à la Une le quotidien gratuit 20 minutes, auquel le contrôleur général des prisons Jean-Marie Delarue a accordé une interview. Dans cet entretien, il explique qu’avec plus de 67 000 détenus pour près de 57 000 places, «la situation est devenue critique».

La prison et la récidive qui sont l’objet ce matin d’un texte publié par Libération dans lequel des sociologues, des magistrats et des conseillers d’insertion prônent de nouvelles pistes après ce qu’ils estiment avoir été dix ans de politique sécuritaire.

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