Revue de presse internationale. Mercredi 6 juin. Au menu : l’inefficacité de la guerre menée contre le terrorisme par l’administration Obama, l’erreur du président américain de ne pas s’être engagé au Wisconsin, et la perte d’influence des syndicats aux Etats-Unis.
Une tribune dans The Atlantic qui commence fort : « Y’a-t-il encore des gens à tuer qui appartiennent à Al Qaida ? Hier nous avons tué le numéro 2, l’année dernière le numéro 1, nous avons même tué deux fois le numéro 3 se moque l’auteur. » C’est l’éternel problème écrit Robert Wright, le syndrome de l’hydre. Tuer les chefs est une mauvaise stratégie. Il faudrait plutôt lutter contre la haine envers les Etats-Unis. Barack Obama qui est le sujet d’un livre passionnant, intitulé « Les guerres secrètes d’Obama ». Quelques extraits sont publiés dans Foreign Policy et ils ne sont pas flatteurs. Selon l’auteur, le président américain n’assume pas qu’il fait la guerre. Pourtant au moyen de drônes, ce sont bien des guerres qui sont livrées au Yémen et au Pakistan.
Barack Obama qui aussi montré du doigt après la victoire républicaine dans le Wisconsin. Il aurait du s’engager écrit le Daily Beast, car il s’agissait bien d’un test grandeur nature pour la présidentielle de novembre.
Faux répond le New York Times. Le résultat local ne dit rien de ce qu’il se passera lors de la présidentielle. Au contraire. Statistiques à l’appui, le New York Times montre qu’en général, les tendances qui se dégagent lors de scrutins locaux sont inversées au national.