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Presse française, Mardi 8 mai. Au menu de la presse française, la première journée du président Hollande, dont l’agenda de ces prochains jours s’annonce extrêmement chargé, notamment sur le front de la politique étrangère.

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On commence cette revue de presse française avec le Parisien, qui revient ce matin sur la première journée du président Hollande.

François Hollande qui va devoir gérer pendant 5 ans ce que le Parisien qualifie de «contexte dégradé»: une croissance en berne, une dette abyssale, un chômage en forte hausse. Le journal revient sur les premières mesures qui devraient être prises par les socialistes: la retraite à 60 ans pour ceux qui auront cotisé 41 ans, le blocage des prix du carburant, et la mise en place d’un encadrement des loyers - la liste n’est bien sûr pas exhaustive.

Le récit de la première journée de François Hollande président, qui est aussi à la Une de Libération, qui rappelle que l’état de grâce n’aura duré finalement que quelques heures, que désormais, «les emmerdes commencent» - et qu’elles ont de surcroît tendance à «voler en escadrille». Libération évoque bien sûr l’explosion du système politique grec, et le bras de fer qui vient de s’engager avec l’Allemagne au sujet du pacte budgétaire européen.

Ce sont deux dossiers épineux que le futur gouvernement va devoir traiter en priorité, rappelle le Figaro, qui revient sur les trois noms possibles pour le poste de premier ministre: Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, le mieux placé étant probablement Jean-Marc Ayrault, d’après le Figaro, qui raconte, que cet élu consensuel, très proche de François Hollande, parle couramment allemand. Un atout qui pourrait être précieux pour le nouveau couple «Merkhollande».

Le couple François Hollande/Angela Merkel, justement, connaît ses premiers désaccords au sujet du pacte budgétaire européen. François Hollande a dit qu’il voulait renégocier l’accord conclu entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, et y ajouter un volet sur la relance. Mais sur ce sujet, la chancelière a fait savoir qu’il n’était pas question de parler de «croissance par les déficits», et ça n’a pas échappé au Figaro, qui titre sur ces désaccords et écrit que pour les socialistes, «la fête est finie».«Angela Merkel a sifflé la fin de la récréation, il n’y aura pas de «renégociation», un point c’est tout», et le PS doit «cesser de prendre (ses) désirs pour des réalités».

Ce sont des désaccords que François Hollande cherche en tout cas à minimiser. Dans la première interview qu’il a accordée, sur le site slate.fr, il affirme qu’il ne reste aujourd’hui «aucune séquelle» de ces péripéties. François Hollande dit croire, aussi, au moteur franco-allemand, tout en «contestant» «l’idée d’un duopole». Le président élu a aussi cette amabilité: «L’Europe n’est pas un tiroir caisse et encore moins un self-service».

François Hollande ne perd pas de vue, non plus, les législatives de juin, dont il dit espérer obtenir une majorité large et franche. Les socialistes, rapporte Libération, «espèrent surfer sur leur vague», et n’envisageraient pas un risque de cohabitation.

Du côté de l’UMP, on tente de faire bonne figure. Pour le moment, le discours est à l’unité, selon le Figaro, qui écrit que Jean-François Copé, François Fillon et Alain Juppé ont choisi de différer leur affrontement. Les ténors de la droite qui vont devoir faire sans Nicolas Sarkozy. Il aurait fait savoir qu’il abandonnait définitivement la vie politique - même si, en politique, rien n’est jamais vraiment terminé.

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