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Rick Santorum apporte son soutien à son ex-rival Mitt Romney

Après avoir longtemps été en bonne position dans la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine de novembre, le sénateur de Pennsylvanie, Rick Santorum (photo), a annoncé son ralliement à Mitt Romney.

REUTERS - Rick Santorum a apporté tard lundi soir son soutien à Mitt Romney, qui sera selon toute vraisemblance le candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle du 6 novembre aux Etats-Unis.

Dans un communiqué, Santorum, qui a un temps brigué l’investiture républicaine et a durement bataillé contre Romney, admet les divergences qui les opposent tous deux.

Mais, ajoute-t-il, il est ressorti d’une récente rencontre avec Romney impressionné par la "profonde compréhension" de l’ancien gouverneur du Massachusetts sur les questions économiques et familiales, les thèmes de prédilection de Santorum.

"Par dessus tout le reste, nous sommes tous deux convenus que le président Obama devait être battu. Cette tâche ne sera pas aisée. Tout le monde devra mettre la main à la pâte si nous voulons que notre candidat soit victorieux", poursuit-il.

"Le gouverneur Romney sera ce candidat, et il a mon approbation et mon soutien pour remporter cette élection, la plus cruciale de nos existences", ajoute-t-il.

Révélation des primaires républicaines, Rick Santorum a annoncé le 10 avril qu’il se retirait de la course à l’investiture républicaine. Il était alors le dernier adversaire crédible de Mitt Romney.

Selon un sondage Reuters/Ipsos rendu public jeudi dernier, il est avec Marco Rubio l’une des deux personnalités préférées des électeurs républicains pour former un "ticket" avec Mitt Romney et devenir son vice-président s’il est élu à la Maison blanche le 6 novembre.

Le candidat du Parti républicain sera investi lors de la convention nationale du parti, fin août à Tampa, en Floride.

Mitt Romney n’a plus qu’un rival, le libertarien Ron Paul, qui n’a gagné à ce stade aucune consultation organisée dans le cadre des primaires.

Le ralliement de Santorum pourrait l’aider, dans la perspective de la présidentielle, à attirer plus fermement l’électorat le plus conservateur du pays. L’ancien sénateur de Pennsylvanie a en effet mené campagne contre l’avortement et contre les droits des homosexuels.

Santorum, qui a remporté onze consultations avant de se retirer des primaires, a multiplié les attaques contre Romney au cours des débats télévisés ou dans ses spots de campagne et a tardé à se ranger derrière celui qu’il qualifiait de "modéré du Massachusetts".

Mais il explique avoir changé d’avis après s’être entretenu avec lui vendredi dernier à Pittsburgh.