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À la Une de la presse internationale ce mardi 17 avril : le procès de Anders Behring Breivik, jugé à Oslo pour l’assassinat de 77 personnes. La presse anglophone est partagée entre indignation et admiration pour le modèle norvégien. A voir aussi : les réactions mitigées après la nomination du nouveau patron de la Banque mondiale.

On commence cette revue de presse internationale avec le procès qui s’est ouvert hier d’Anders Breivik, le tueur d’Oslo et Utoya qui a fait preuve pour le moment d’une totale impassibilité à l'évocation des victimes et des moments les plus pénibles de son massacre.

D’après The Times, Anders Breivik profite de son procès pour diffuser son idéologie empoisonnée. "Il exulte", écrit le journal, qui regrette la publicité faite à ce procès.

Autre analyse du journal The Independent, pour qui la façon dont la Norvège est en train de gérer le drame est le signe de sa résilience. Traiter Breivik comme un homme comme les autres, malgré la monstruosité de ses actes, fait honneur à l’équité de la justice norvégienne, d’après le journal.

The Guardian avance de son côté que l’amour, qui devrait être la réponse à la haine de Breivik, doit aussi s’étendre à ceux qu’il hait : les immigrés, les réfugiés, notamment musulmans.

A voir également ce matin, les réactions à la nomination, une nouvelle fois, d’un Américain à la tête de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Ce médecin peu connu, y compris dans son propre pays, va devoir surmonter le scepticisme d'une bonne partie des économistes, qui lui reproche une certaine inexpérience financière et diplomatique, c’est ce que rappelle ce matin The Financial Times.