Le successeur du président déchu Hosni Moubarak devrait être élu en juin prochain, selon la Commission électorale égyptienne. Un scrutin que réclament incessamment les électeurs égyptiens depuis que les militaires assument le pouvoir intérimaire.
REUTERS - La première élection présidentielle égyptienne depuis la chute d’Hosni Moubarak en février 2011 se tiendra dans la première semaine du mois de juin, indique un responsable de la commission électorale chargée d’organiser le scrutin, dimanche.
La date de cette élection demeure un sujet récurrent de contestation en Egypte depuis que les militaires assument le pouvoir intérimaire avec la promesse de le restituer aux civils après la désignation d’un nouveau chef de l’Etat.
« L’élection présidentielle débutera la première semaine de juin et le président prêtera serment à la fin juin », a dit Ahmed Chams el Din, membre de la commission, à Reuters.
« Un éventuel second tour aura lieu courant juin et en juillet nous aurons un président égyptien », a-t-il ajouté.
Par la suite, la commission électorale a fait savoir lors d’une conférence de presse que la date définitive n’avait pas encore été arrêtée. La décision a été renvoyée à plus tard, le temps de régler la question du vote des quelque huit millions d’Egyptiens de l’étranger.
Le ministère des Affaires étrangères souhaite que ces derniers disposent d’une période de deux semaines pour voter et d’une semaine pour les opérations de dépouillement.
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Face aux demandes de la rue d’accélérer le transfert du pouvoir des militaires aux civils, la commission électorale avait décidé d’avancer du 15 avril au 10 mars la date de dépôt des candidatures.
Plusieurs membres de la classe politique avaient réclamé la tenue du scrutin au plus tard en mai.
Suivant la nouvelle Loi fondamentale adoptée par référendum l’an passé, le chef de l’Etat égyptien ne peut désormais accomplir que deux mandats consécutifs de quatre années.