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On commence cette revue de presse avec Libération, qui revient comme l’ensemble des journaux français ce matin, sur l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy.

Ca y est, on y est presque ! c’est prévu pour ce soir sur TF1. Nicolas Sarkozy est désormais, officiellement, «sur la ligne du départ», et Libération écrit ce matin que «la mère de toutes les batailles» peut enfin vraiment commencer.

Mais le président sortant va avoir du pain sur la planche pour faire oublier «un quinquennat foutraque», et recoller une «droite républicaine en morceaux». Nicolas Sarkozy que Libé décrit comme un candidat «sans boussole ni doctrine», et qui en serait «réduit à puiser dans les vieux fonds de l’extrême droite».

Puiser dans les fonds de l’extrême droite, ou plutôt dans ceux du Medef, d’après l’Humanité, qui titre ce matin: "tout un programme !", et présente Nicolas Sarkozy comme le candidat du syndicat patronal, prêt à «une offensive d’une ampleur inégalée contre le monde du travail», «quitte à jouer pour cela et avec le plus froid cynisme et la démagogie d’extrême-droite, sur les chômeurs et les immigrés».

Nicolas Sarkozy a en tout cas promis une campagne menée tambour battant; son premier meeting de campagne doit avoir lieu dès demain, à Annecy. Le président devrait y présenter ce que va être sa ligne de campagne, un credo sur lequel revient le Monde: «Du peuple, par le peuple et pour le peuple» - un extrait de l’article deux de la Constitution française, qui devrait lui servir de ligne directrice pour les deux mois à venir.

Mais ce positionnement et cette stratégie du suspense vont-ils être suffisants pour inverser la tendance dans les sondages ? - Pas sûr. D’après le Parisien, Nicolas Sarkozy accuse toujours un sérieux retard dans les sondages: 26 % au premier tour seulement contre 34 % pour François Hollande.

La gauche en tout cas a cherché à minimiser l’officialisation de cette candidature, qu’elle présente comme un «non-événement». François Hollande répète depuis plusieurs jours qu’il n’y a jamais eu aucun doute sur le fait que Nicolas Sarkozy serait candidat à sa réélection.Le candidat socialiste qui fait preuve, d’après le Parisien, d’une «tranquille assurance» et dit qu’il ne compte pas changer le «rythme» de sa campagne.

François Hollande qui est attaqué en ce moment sur sa gauche, après avoir déclaré dans le quotidien britannique The Guardian, qu’il n’y a plus, aujourd’hui, de communistes en France. Une petite phrase qui n’a pas échappé à Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche qui a dénoncé à travers ces propos «une attitude hautaine et insupportable» - à voir dans le Figaro.

On termine avec les chiffres que publie ce matin l’Observatoire de la délinquance. Hasard de calendrier sans doute (...), le problème fait sa réapparition, avec deux thèmes scrutés à la loupe: la question de la part des étrangers dans la délinquance, évoquée ce matin dansle Figaro,qui révèle que ce rapport montre une hausse «de la part des étrangers au sein des mis en cause pour les atteintes aux biens». Et la question, aussi, de la délinquance des mineurs, qui serait quant à elle «plus violente que par le passé», d’après le Parisien.

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