La croissance française a atteint 1,7 % en 2011. Au quatrième trimestre, le PIB de l'Hexagone a progressé de 0,3%, tandis que sur la même période, l'économie allemande, souvent érigée en exemple, a connu une contraction de 0,2 %.
REUTERS - L'économie française a enregistré une croissance de 0,2% au quatrième trimestre 2011, a annoncé l'Insee mercredi, un chiffre supérieur aux attentes grâce au commerce extérieur et à l'investissement.
Les 36 économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une évolution du produit intérieur brut de -0,1%, leurs estimations s'échelonnant de -0,6 à +0,2%. (Voir )
La Banque de France prévoyait de son côté une croissance nulle au cours des trois derniers mois de l'année et l'Insee une baisse du PIB de 0,2%.
La deuxième économie de la zone euro progresse de 1,7% sur l'ensemble de 2011 après 1,4% en 2010. L'acquis de croissance pour 2012 s'inscrit à +0,3%.
Le ministre de l'Economie François Baroin a estimé dans un communiqué que ces chiffres confortaient les prévisions du gouvernement qui table sur une croissance de 0,5% cette année.
Léger ralentissement de la consommation
L'Insee a révisé à +0,3% la croissance du troisième trimestre contre +0,4% précédemment.
Au quatrième trimestre, la contribution du solde dégagé par le commerce extérieur à la croissance est estimée à 0,7 point après +0,1 point au troisième trimestre.
Les investissements des ménages, des entreprises non financières et des administrations publiques affichent une hausse de 0,9% après +0,2% au trimestre précédent et contribuent ainsi à hauteur de 0,2 point à la progression du PIB.
Les entreprises non financières ont notamment augmenté leurs investissements de 1,4%.
Les dépenses des ménages, moteur traditionnel de l'économie, s'inscrivent néanmoins en légère décélération, à +0,2% après +0,3% au troisième trimestre.
En Allemagne, première économie de la zone euro, le PIB s'est contracté de 0,2% au quatrième trimestre, le ralentissement du commerce extérieur et de la consommation ayant pesé sur la croissance.