
Jeudi sur France 2, lors de l'émission "Des paroles et des actes", le candidat PS à la présidentielle, François Hollande, et le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, ont débattu pendant 40 minutes, principalement des finances publiques.
François Hollande, invité de l'émission de France 2 "Des paroles et des actes", a rassemblé jeudi soir quelque 5,4 millions de téléspectateurs.
L'audience enregistrée par le candidat du PS à la présidentielle se situe parmi les meilleures de cette émission politique avec le face à face qui l'avait opposé à Martine Aubry en finale des primaires socialistes (5,8 millions de téléspectateurs) et la première émission consacrée à ces mêmes primaires (4,9 millions).
De précédentes émissions "Des paroles et des Actes" avec pour invités des responsables politiques comme Marine Le Pen ou Alain Juppé ont rassemblé de 2,2 à 3,6 millions de téléspectateurs.
AFP - Le débat entre le candidat PS à l'Elysée François Hollande et le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, jeudi soir sur France 2, a donné lieu à un affrontement parfois musclé mais extrêmement technique, portant principalement sur les finances publiques.
Pendant 40 minutes, l'ancien patron du PS et l'ex-Premier ministre ont échangé leurs arguments au cours de l'émission "Des paroles et des actes".
Très mordant au départ, Alain Juppé a accusé François Hollande de faire de Nicolas Sarkozy "une méchante caricature" et de faire preuve d'arrogance: "Vous êtes un peu trop sûr d'avoir tourné la page".
Puis les deux hommes se sont lancés dans une bataille budgétaire, Alain Juppé attaquant point par point le programme économique de François Hollande, que celui-ci avait dévoilé dans la matinée. Le candidat socialiste a répliqué en pilonnant les choix budgétaires du gouvernement.
S'interrompant souvent, s'apostrophant à plusieurs reprises, les deux adversaires se sont rapidement enlisés dans un débat d'experts.
Pas avare de piques, François Hollande a répliqué aux attaques d'Alain Juppé en lui lançant qu'en matière d'arrogance "chacun a à faire son examen de conscience : vous avez des rechutes possibles".
"Vous n'êtes pas candidat, peut-être le serez-vous si Nicolas Sarkozy ne l'est pas... ne perdez pas tout espoir!", a-t-il aussi lancé à celui que certains à droite pourraient considérer comme un recours si le chef de l'Etat décidait de ne pas se présenter.