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"Navire cherche capitaine"

Presse internationale, Lundi 16 janvier 2012. Au menu de la presse internationale ce matin, le naufrage du Costa Concordia au large de l’Italie, la dégradation de la note de 9 pays de la zone euro, et notamment, de la France. Et un reportage sur la crise au Royaume-Uni.

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On commence cette revue de presse internationale avec le naufrage du Costa Concordia au large de l’Italie, qui a fait au moins 6 morts et une quinzaine de disparus.
Des accusations dont se défendent les membres de l’équipage interrogés par La Repubblica ; ils  disent avoir sauvé des milliers de passagers et être restés jusqu’au bout: «On ne demande pas à être remerciés pour cela dit l’un d’entre eux, mais dire que nous n’avons pas fait notre travail, c’est un mensonge». Un sauvetage auquel n’a en tout cas pas participé le capitaine, qui aurait été l’un des premiers à quitter le bateau.
La Repubblica qui revient également sur l’autre polémique qui émerge de ce naufrage, l’impact pour l’environnement de ces croisières organisées à bord de géants des mers, des bateaux qui naviguent à proximité des côtes et accusés de nuire à l’écosystème, et plus notamment à l’environnement de l’île du Giglio, au large de laquelle le bateau a fait naufrage. Et c’est bien sûr sans parler des dégâts qui risquent de survenir si le Costa Concordia finit par couler pour de bon.
A voir également ce matin, la dégradation de la note de 9 pays de la zone euro, et notamment, la perte par la France de son triple A. The New York Times s’est intéressé aux conséquences fâcheuses de cette dégradation pour Nicolas Sarkozy, et évoque un coup politique majeur pour le président français mais aussi d’un coup porté au statut de la France dans l’Europe, qui ferait apparaître le pays moins comme une solution que comme un problème. Le journal parle d’un mal profond et décrit la France comme le pays le plus centralisé, où l’Etat est le plus interventionniste et le plus opposé au libéralisme anglo-saxon, d’Europe.
La cure d’austérité imposée aux citoyens européens est cependant loin de faire l’unanimité, et c’est le cas notamment en Espagne, autre pays dégradé, où le président Sarkozy rencontre aujourd’hui le nouveau chef du gouvernement, Mariano Rajoy. El Pais écrit ce matin: «Angela, garde mon argent !», ou comment les Espagnols vivent très mal le fait que la crise les oblige à emprunter à des taux extrêmement élevés, alors que pendant ce temps-là, l’Allemagne et les Etats-Unis font financer leur dette à des taux historiquement bas.
Un sentiment d’injustice mêlé à un indéniable désarroi face à la façon pour le moins dispersée qu’ont les Européens de gérer la crise, c’est à voir également avec un dessin publié par The Guardian .
9 pays dégradés, dont le Royaume-Uni ne fait pas partie, mais que la crise, pour autant, n’épargne pas, à voir dans The Guardian avec un reportage sur les chômeurs de Liverpool, l’ancien cœur industriel du pays abandonné sous l’ère Thatcher, parce qu’à l’époque le gouvernement disait qu’aider Liverpool revenait à jeter l’argent par la fenêtre. Liverpool où des centaines de foyers touchent aujourd’hui le fond: ça s’appelle «Below the breadline».
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