Alors que le mouvement de grève se poursuit depuis trois semaines dans les universités françaises, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a annoncé qu'aucun emploi ne sera supprimé en 2010-2011.
AFP - La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a affirmé mercredi sur France Info qu'il n'y aurait pas de "suppression d'emplois en 2010-2011 dans l'université".
"Il n'y aura pas de suppression d'emplois en 2010-2011 dans l'université", a dit la ministre, signifiant ainsi que cette pause dans les suppressions de postes concernait tous les emplois et pas seulement ceux d'enseignants-chercheurs".
Mme Pécresse a apporté cette précision alors que François Fillon s'est engagé, dans un communiqué, à ce qu'"aucune suppression d'emploi d'enseignant-chercheur" ne soit "effectuée en 2010 et 2011", à l'issue d'une réunion avec Mme Pécresse et les présidents d'université.
"Cette décision est de nature à rassurer tous les enseignants-chercheurs à un moment où on est en train de changer leur statut", a ajouté la ministre.
Autrement dit, "la modernisation du statut des enseignants-chercheurs des universités ne sera pas là pour compenser de futures suppressions de postes", a-t-elle dit.
"C'est aussi de nature à rassurer les étudiants, par exemple l'Unef, qui tient énormément au plan +réussir en licence+ qui va demander beaucoup d'encadrement des élèves, du tutorat, du suivi", a poursuivi la ministre.
"Nous aurons un traitement exceptionnel", s'est félicité Mme Pécresse, alors qu'est menée actuellement une politique de non renouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.