Julien Pain vous propose la première émission entièrement réalisée à partir de contenus amateur. Photos, vidéos, témoignages : tout vient de nos Observateurs, aux quatre coins du monde, et tout a été vérifié par nos journalistes, à Paris. Première diffusion le samedi à 8h10 (heure de Paris).
SUJET 1 : RUSSIE
Notre premier Observateur a suivi le dépouillement du vote dans un bureau de Moscou lors des élections législatives du 4 décembre. Il décrit les fraudes électorales dont il a pu être témoin, mais aussi celles montrées par des vidéos diffusées sur le Net.
SUJET 2 : JAPON
Haruki et ses collègues ne supportent plus la pression qu'on leur inflige dès les bancs de l'université. Selon la tradition du pays, ils doivent commencer à chercher un emploi avant même que leur formation s'achève. A bout de nerfs, Haruki et ses collègues sont descendus dans la rue, à la grande surprise de leurs concitoyens.
Et ne ratez pas notre Best obs de la semaine. Les meilleures images amateur repérées ou envoyées par nos Observateurs.
On part d'abord Tunis, avec notre Observatrice, Badiâa Boulila.
Les manifestations ne sont pas rares sur l'avenue Bourguiba. Sauf que cette fois, il ne s'agit pas d'une mobilisation pour demander la démocratie, mais pour demander le départ des Libyens.
La foule s'est regroupée devant ce grand hotel où résident de nombreux expatriés libyens. Les manifestants se sont réunis là car ils pensent que l'un d'entre eux est responsable du meurtre d'une jeune fille.
Badia, notre Observatrice, habite dans un quartier ou vivent de nombreux libyens. Elle nous explique que ces manifestants se sont servis d'un fait divers pour s'en prendre à cette communauté. Mais d'après elle, le ressentiement est plus profond. Pendant leurs révolutions respectives, Tunisiens et Libyens avaient mis sur le côté leurs vieilles querelles. Mais il semble bien qu'aujourd'hui, elles réapparaissent au grand jour.
On parle toujours de manifestations, mais cette fois à Bogota, en Colombie. Avec un entrepreneur américain, Mike Ceaser.
Mike est allé à la rencontre de manifestants sur la place Bolivar. Il nous raconte qu'il s'agit de déplacés, de pauvres gens qui ont été obligés de fuir la violence des FARC et des nombreux autres groupes armés qui sévissent dans les campagnes colombiennes.
Mike nous a transmis le récit de ces victimes qui racontent les expropriations, les prises d'otages, les exécutions.
On finit le voyage à Pékin, en Chine, avec Qiu Yong.
Qiu est particulièrement fâché car il a appris sur Internet que son pays avait donné 23 bus scolaires à la Macédoine. Des bus flambant neuf, de dernière génération.
Notre Observateur s'interroge avec de nombreux internautes : pourquoi offrir ces magnifiques bus alors que la plupart des écoliers chinois n'ont droit qu'à des véhicules vétustes et dangereux.Qiu rappelle au passage que le PIB par habitant des Macédoniens est près du double de celui des Chinois. Il trouve donc un peu étrange de venir en aide à plus riche que soi.