
Alors que le Parlement grec doit exprimer sa confiance au nouveau gouvernement formé par Lucas Papadémos, le Parti conservateur s'est dit hostile à toute nouvelle mesure d'austérité qui empêcherait la reprise économique.
REUTERS - Antonis Samaras, chef de file de la droite grecque, a apporté lundi son soutien aux mesures déjà approuvées pour tenter de sortir de la crise de la dette mais prévenu que son parti ne voterait pas de nouvelles mesures d'austérité.
"Nous ne voterons pas en faveur de nouvelles mesures", a-t-il dit lors d'une réunion avec les députés de son parti, Nouvelle démocratie.
Il a dit être d'accord avec les objectifs de réduction du déficit et de la dette et de lutte contre les gaspillages mais s'est dit hostile à toute politique qui empêcherait la reprise économique.
Antonis Samaras a précisé que lui-même ne signerait pas de lettre d'engagement, ce que demandait le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, ajoutant que sa parole suffisait.
Il s'exprimait avant le vote de confiance au parlement sur le nouveau gouvernement de coalition dirigé par Lucas Papadémos avec le soutien du Parti socialiste du Premier ministre sortant, George Papandréou, et de Nouvelle démocratie.