![Le Conseil national syrien reçu par le chef de la Ligue arabe Le Conseil national syrien reçu par le chef de la Ligue arabe](/data/posts/2022/07/16/1657990361_Le-Conseil-national-syrien-recu-par-le-chef-de-la-Ligue-arabe.jpg)
Deux jours après la signature d'un accord entre Damas et la Ligue arabe censé mettre fin à la répression, Nabil al-Arabi, à la tête de l'organisation, a rencontré une délégation du Conseil national syrien, tête de proue de l'opposition.
AFP - Le chef de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a reçu jeudi une délégation du Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des opposants au président Bachar al-Assad, après l'accord de Damas sur un plan arabe de sortie de crise en Syrie, a déclaré un opposant syrien.
M. Arabi "nous a informés des détails de l'initiative arabe et de ses objectifs pour permettre à la Ligue de mettre en place une solution arabe à la crise syrienne fondée sur la nécessité de mettre fin à l'effusion de sang en Syrie", a affirmé à la presse Samir al-Nachar, membre du bureau exécutif du CNS.
Interrogé sur la mise en pratique des engagements pris par Damas dans le cadre du plan arabe, M. Nachar a expliqué: "nous avons informé M. Arabi que la délégation ministérielle arabe devra suivre en permanence la situation et la mise en oeuvre du plan arabe".
"Nous lui avons fait part de nos craintes face au manque de crédibilité du régime quant à l'application de ses promesses", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'"au moment où le régime donnait son accord, la ville de Homs était bombardée et 34 personnes étaient tuées" mercredi.
A la question de savoir si le CNS allait participer au dialogue avec le régime, M. Nachar a répondu: "non, nous ne parlons pas de dialogue, nous invitons à des négociations pour le transfert du pouvoir du régime tyrannique vers un régime démocratique et nous demandons à Bachar al-Assad de quitter le pouvoir".
Le pouvoir syrien a accepté "sans réserves" le plan de sortie de crise qui prévoit un arrêt total des violences, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la répression, le départ de l'armée des villes et la libre circulation des observateurs et médias internationaux, avant l'ouverture d'un dialogue entre le régime et l'opposition.
Mais sur le terrain, la répression qui a déjà fait plus de 3.000 morts depuis la mi-mars selon l'ONU, s'est poursuivie jeudi, faisant sept morts.