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Didier Camberabero : "Les Bleus méritaient de gagner"

Lui aussi finaliste malheureux en 1987 contre la Nouvelle-Zélande, Didier Camberabero revient sur la courte défaite du XV de France contre les All Blacks en finale de la Coupe du monde de rugby.

Quelques heures après le coup de sifflet final qui a scellé la défaite du XV de France face aux All Blacks en finale du Mondial-2011 (8-7), Didier Camberabero, lui aussi finaliste malheureux contre la Nouvelle-Zélande en 1987, se dit fier de l’équipe de France qu’il a vu joué ce dimanche à l’Eden Park d’Auckland. Il n’avait pourtant pas manqué de la critiquer sévèrement après sa demi-finale contre le XV du Poireau, la semaine dernière...

"J’ai été dur avec cette équipe de France après sa victoire contre le Pays de Galles. Mais après cette finale, il faut aussi savoir lui rendre hommage. C’est très difficile pour les Bleus de s’incliner après le match qu’ils ont fait. Ils ont prouvé qu’ils pouvaient rivaliser avec n’importe quelle équipe. Cette fois, la Nouvelle-Zélande l’a emporté même si l'équipe de France lui a fait très peur. Reste que perdre d’un point, c’est quand même rageant… La France méritait de gagner.

Nous avons eu beaucoup de réussite depuis le début de cette Coupe du monde : la victoire des Irlandais sur l’Australie qui nous a permis de ne pas avoir les Wallabies dans notre tableau, la blessure du Néo-Zélandais Dan Carter, considéré comme le meilleur joueur du monde, notre victoire sur le fil contre les Gallois en demi-finale… Et même en finale, nous avons eu de la chance : Piri Weepu a manqué tous ses tirs au pied et Aaron Cruden [la doublure de Colin Slade, lui-même doublure de Dan Carter, ndlr] s’est blessé aux ligaments. Il a été remplacé par Stephen Donald, qui n’avait plus joué depuis un an. A un moment, la réussite cesse et il faut savoir l’accepter !

Je suis tout de même fier de cette équipe. Elle a montré qu’elle était capable de faire plier les plus forts lorsqu’elle évolue avec une telle envie de faire du jeu. Maintenant, une nouvelle page se tourne, avec l’arrivée d’un nouveau sélectionneur et la constitution d’un nouveau groupe. Mais cette finale est une leçon à retenir pour l’avenir."