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Deux morts dans une frappe américaine contre des narcotrafiquants présumés dans le Pacifique
Les États-Unis ont mené une nouvelle frappe contre un bateau de narcotrafiquants présumés dans le Pacifique, tuant deux personnes, a annoncé, mercredi, le ministre de la Défense, Pete Hegseth. Il s’agit de la première attaque de ce type dans cette zone, alors que Washington affirme être engagé dans un conflit armé contre les cartels de la drogue.
Un bateau brûle au large des côtes du Venezuela dans cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée le 14 octobre 2025. © via Reuters

Des exécutions sommaires ? Une nouvelle frappe américaine contre un bateau de narcotrafiquants présumés a fait deux morts, a affirmé, mercredi 22 octobre, le ministre de la Défense, Pete Hegseth, en annonçant la première attaque de ce type contre un navire dans l'océan Pacifique.

Cela porte le nombre total de frappes américaines connues visant des bateaux de narcotrafiquants à au moins huit, la plupart en mer des Caraïbes, pour un bilan d'au moins 34 morts.

"Deux narcoterroristes se trouvaient à bord du navire lors de la frappe, qui a été menée dans les eaux internationales. Les deux terroristes ont été tués et aucun membre de l'armée américaine n'a été blessé lors de cette frappe" qui a eu lieu mardi, a précisé Pete Hegseth sur son compte X.

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"Tout comme Al-Qaïda a déclaré la guerre à notre patrie, ces cartels déclarent la guerre à notre frontière et à notre peuple. Il n'y aura ni refuge ni pardon, seulement justice", a-t-il écrit.

Un "conflit armée non international" selon le Pentagone

D'après Washington, les cartels impliqués dans le narcotrafic, dont plusieurs ont été classés "organisations terroristes", sont devenus au fil des dernières décennies "plus armés, mieux organisés, et violents" et ils "provoquent illégalement et directement la mort de dizaines de milliers de citoyens américains chaque année".

"En réponse (...), le président a déterminé que les États-Unis étaient engagés dans un conflit armé non international avec ces organisations terroristes désignées", selon une récente notice du Pentagone au Congrès obtenue par l'AFP.

Mais Washington n'a pas publié de preuves à l'appui de son affirmation selon laquelle les cibles de ses frappes sont des trafiquants de drogue, et les experts affirment que les exécutions sommaires sont illégales, même si elles visent des trafiquants de stupéfiants confirmés.

Avec AFP