On commence cette revue de presse française avec Libération , qui consacre sa Une au sondage du jour.

Libération nous explique que 68 % des Français voient Nicolas Sarkozy battu en 2012. 68 % des sondés qui n’imaginent pas que le Président puisse être réélu.

Du coup, d’après le journal, l’hypothèse d’une autre candidature «s’impose». «Impossible d’y échapper» écrit Libé, en revenant sur la possibilité pour Alain Juppé de se présenter. Le ministre des Affaires étrangères a dit qu’il n’en n’était pas question, mais voilà, sa cote de popularité est entrain de monter, d’où la question posée ce matin par le journal: «Nicolas Sarkozy est-il forcément le candidat naturel de la droite ?». A voir dans les mois qui viennent.

En tout cas centriste Jean-Louis Borloo a annoncé hier soir qu’il renonçait à se présenter, et c’est à la Une ce matin du Figaro : «les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion» a dit le président du parti radical, en ajoutant qu’il se décidera plus tard sur son «éventuel soutien à Nicolas Sarkozy quand celui-ci se présentera».

Une décision «sage et bienvenue» d’après la ministre du Budget, qui a accordé une interview au Figaro : «les résultats des élections sénatoriales (qui ont vu la défaite de la droite, une première depuis 1958) sont un avertissement contre la division, déclare Valérie Pécresse, (en se réjouissant que) Jean-Louis Borloo l’ait entendu»

A voir aussi ce matin dans le Parisien , la «fin annoncée des hauts-fourneaux lorrains», un lieu symbolique de l’industrie française, son «berceau de fer».

Son propriétaire ArcelorMittala décidé d’arrêter «temporairement» l’exploitation du deuxième haut fourneau de Florange,  et même si son PDG, a assuré que la mise au chômage technique de 1100 salariés n’est que «conjoncturelle et temporaire», l’inquiétude grandit en Lorraine. Les syndicats craignent que cette fermeture ne devienne définitive.

Et on passe en Russie, avec le journal Libération , qui revient ce matin sur la mort en 2009 d’un juriste qui avait osé dénoncer une gigantesque fraude au fisc.

Il s’appelait Serguei Magnistki, et Libé revient sur ce qu’a été son «agonie» dans les prisons russes. Le juriste avait porté plainte au nom du fond d’investissement Hermitage Capital, aux dépends duquel il avait démonté un mécanisme de vol puis de fraude, en 2008. Il avait témoigné contre le lieutenant-colonel Artem Kouznetsov et le major Pavel Karpov, deux responsables d’un raid de la police fiscale sur les biens d’Hermitage Capital. C’étaient  eux, avait-il dit alors, qui avaient mis la main sur des documents leur permettant, avec des complices, de s’emparer de millions de dollars.

Résultat, c’est lui qui s’est retrouvé en prison, où il a vécu un calvaire raconté par Libé ce matin.

Et on termine avec le Parisien , auquel Zinedine Zidane a accordé une interview:  «sélectionneur des Bleus, pourquoi pas ?» dit-il.

Pourquoi ne pas couler plutôt une retraite paisible ? Pour les explications, vous pouvez aller jeter un cil à cet article du Figaro qui nous explique comment naît «l’ivresse du pouvoir».

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