Le Conseil national de transition libyen rejette l'idée du déploiement d'une force internationale ou d'observateurs étrangers en Libye pour l'assister dans la gestion de l'après-Kadhafi, notamment le maintien de la sécurité.
REUTERS - Le conseil intérimaire au pouvoir en Libye rejette l'idée d'une force internationale ou d'observateurs, a dit mardi l'émissaire des Nations unies pour la préparation de l'après-Kadhafi en Libye.
"Nous ne nous attendons pas à ce que (le Conseil national de transition) demande des observateurs militaires", a dit Ian Martin à la presse après une réunion à huis clos au Conseil de sécurité de l'Onu.
it"Il est très clair que les Libyens veulent éviter toute sorte de déploiement militaire de l'Onu ou d'autres" institutions, a-t-il ajouté.
Martin a cependant précisé que les Nations unies s'attendaient à ce que le CNT demande de l'aide pour la formation des forces de l'ordre.
Moustafa Abdeldjeïl, président du CNT, a dit plus tôt mardi que la Libye n'avait pas besoin d'aide pour maintenir la sécurité dans le pays.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a suggéré que l'Union européenne envoie des observateurs en Libye pour aider à la reconstruction du pays.