Après leur victoire face au Rubin Kazan en match de barrage aller (3-1), les Lyonnais chercheront, ce mercredi, à valider une 12e participation consécutive en Ligue des champions. Une compétition dont le club ne peut plus se passer financièrement.
AFP - Lyon doit valider, mercredi en Russie face au Rubin Kazan, son ticket pour une 12e participation consécutive à la Ligue des champions, fort de sa victoire 3-1 obtenue en barrage aller sur son terrain de Gerland aux dépens du club russe.
L'Olympique lyonnais, malgré un vol retardé de cinq heures, lundi, pour rallier Kazan où la température oscille entre 12° et 20°, loin de la canicule laissée en France, affiche une grande détermination à atteindre cet objectif majeur de la saison pour des raisons autant sportives que financières.
La participation à la phase de poules assure une recette minimum de 7 millions d'euros et l'OL a perçu en moyenne 20 M EUR annuels entre 2003 et 2010 sur ses campagnes de C1, des sommes sur lesquelles le club, actuellement en difficulté financière, veut de nouveau compter.
"Ne pas imaginer une élimination n'est pas le terme mais nous avons tous très envie de cette qualification. Nous n'envisageons pas autre chose et tout le monde est très concentré", souligne l'entraîneur Rémi Garde concentré sur la partie sportive.
Ce dernier comptera notamment sur l'animation offensive et la force de percussion de son équipe symbolisée par l'efficacité du duo composé de Lisandro Lopez et Bafétimbi Gomis plus que sur sa solidité défensive pour se qualifier.
Car l'OL a concédé au moins un but sur chacun de ses matches depuis début juillet à l'exception de celui joué à Hanovre le 23 juillet (0-0).
Toutefois, il demeure invaincu depuis cette date grâce à sa capacité de réaction même si les Lyonnais ont été menés au cours de leurs quatre dernières rencontres.
"Cela ne m'inquiète pas. Nous sommes sûrs de notre force. Nous avons toujours su revenir et cela démontre notre caractère. C'est un match couperet mais il vaudrait mieux éviter de prendre le premier but qui donnerait confiance à l'adversaire", assure Bafétimbi Gomis.
"Nous sommes à la mi-temps"
Au vu de la physionomie de l'aller, tout laisse à penser que l'OL a aussi la capacité de marquer au Centralni de Kazan, un stade de 30.000 places ou le FC Rubin est invaincu en Ligue des Champions mais où sa meilleure performance reste une courte victoire 1-0 aux dépens du FC Copenhague, en match de poules de la C1 en novembre dernier.
Certes, Lyon reste sous la menace de son adversaire en raison du but qu'il a concédé en début de partie à l'aller mais peut se souvenir qu'il s'était qualifié en demi-finale de la C1 en ne perdant que 1-0 à Bordeaux après avoir gagné la première manche 3-1.
"Ce 3-1 en notre faveur, on le gère comme n'importe quel résultat. Nous sommes à la mi-temps d'une confrontation et nul ne sait si nous aurons besoin de marquer pour nous qualifier ou si nous n'encaisserons pas de but. Au-delà du résultat, c'est plus à la configuration de l'adversaire que j'ai vue à l'aller que vont mes préoccupations", souligne Rémi Garde qui peut compter sur le même effectif que lors des trois derniers matches.
De son côté, le FC Rubin sera de nouveau privé de plusieurs joueurs présents à Gerland comme l'Italien Salvatore Bocchetti, suspendu, Oleg Kuzmin, blessé alors que Alan Kasaev est très incertain.