L'entourage d'Ophélie Bretnacher, l'étudiante française de 22 ans disparue au début de décembre à Budapest, a qualifié de "coup dur" la découverte du corps d'une femme, jeudi soir, sur les bords du Danube près de la capitale hongroise.
AFP - L'entourage de l'étudiante française de Reims disparue début décembre à Budapest a qualifié de "coup dur" la découverte du corps d'une femme jeudi soir sur les bords du Danube près de la capitale hongroise, tout en se disant réservé sur l'enquête de la police locale.
"C'est un coup dur pour tout le monde, surtout pour les parents et les frères d'Ophélie", a confié à l'AFP un responsable de l'association "Help to find Ophélie Bretnacher" (Aidez-nous à retrouver Ophélie Bretnacher), Emmanuel de la Teyssonnière, étudiant comme la jeune femme à l'Ecole supérieure de commerce de Reims.
Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu dans la nuit du 4 décembre après avoir passé la soirée avec des amis dans une discothèque de Budapest, où elle achevait un master de finances dans le cadre du programme européen d'études Erasmus.
Son sac à main avait été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes, reliant les deux rives de la ville.
Jeudi soir, des bateliers ont aperçu le corps d'une femme sur les bords du fleuve à Csepel, dans le sud de Budapest. Selon l'édition en ligne du quotidien hongrois Nepszabadsag, la police pense qu'il y a de "grandes chances" qu'il s'agisse de la jeune Française "vue la forme du corps et les vêtements".
Une autopsie conduite dans la nuit a conclu à une mort par noyade et exclut un acte criminel.
"C'est une belle porte de sortie pour la police hongroise. Moi j'y croirais dès qu'un médecin légiste français sera allé sur place", a affirmé M. de la Teyssonnière.
Les proches de la jeune femme n'ont eu de cesse de dénoncer les "incohérences" de la police hongroise depuis plus de deux mois. Ils reprochent aux enquêteurs d'avoir d'emblée privilégié la thèse du suicide ou de l'accident aux dépens de la piste criminelle.
"On l'a dit des centaines de fois, Ophélie avait des projets tant sur le plan professionnel que personnel, pour lesquels elle se réjouissait", a souligné M. de la Teyssonnière.