Cliquez ici pour regarder l'émission "Politiques" présentée par Roselyne Febvre avec Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris et secrétaire national aux relations internationales au Parti socialiste.


"Je respecte les 30% de Ségolène Royal au vote des motions." Jean-Christophe Cambadélis l’affirme : deux ou trois têtes de liste aux élections européennes reviendront aux partisans de Ségolène Royal.

Les instances du PS calculent en fonction du premier vote sur les motions, et non pas sur le scrutin du 21 novembre dont le résultat donnait seulement 102 voix d’avance à Martine Aubry et qui aurait pu se traduire par une répartition 50-50 du nombre de têtes de liste.

Avant le scrutin des 6 et 7 juin, le Parti socialiste entérinera le programme et les candidats lors d'une convention nationale  le 21 mars. Le dépôt des candidatures est ouvert depuis le 9 février.

La place des partisans de l'ex-candidate à la présidentielle au sein du Parti reste à définir, mais la politique de la "main tendue" aux perdants du scrutin interne se sera au moins concrétisée pour ce qui est du quota des têtes dans les huit grandes circonscriptions françaises.


Le NPA ne fait pas peur

Les places sur les listes seront chères. Les derniers sondages créditent l’extrême gauche d’un score qui pourrait être historique (aux alentours de 14%) et le Parti socialiste aura du mal à reconduire ses 31 sortants.

Jean-Christophe Cambadélis ne s’alarme pas pour autant de voir des camarades d’extrême gauche marcher sur ses plates-bandes : "Ils ne feront un score historique que s’ils sont unis ; Il m’a semblé que, lors du Congrès du NPA [le nouveau parti anticapitaliste d’Olivier Besancenot lancé le 7 janvier, ndlr], ce n’était pas l’orientation qui était la leur."