Presse française, Lundi 25 juillet. Au menu de la presse française ce matin, la tuerie en Norvège, et le portrait d’Andres Breivik, l’homme qui a reconnu être l’auteur des faits. Un tueur qui prétend agir au nom de sa croisade contre le multiculturalisme et l’islamisation de son pays.
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On commence cette revue de presse avec le double attentat qui a eu lieu vendredi en Norvège; les journaux reviennent ce matin sur la personnalité et le parcours d’Anders Breivik, qui a reconnu être l’auteur des faits.
Je vous propose de lire Libération , qui revient ce matin sur ce qu’a été l’itinéraire de ce jeune homme de 32 ans.
Ce qu’on sait de lui repose essentiellement sur un journal de bord intitulé «2083 – Une déclaration européenne d’indépendance», un document qu’Anders Breivik a publié sur internet le jour des attaques, la stupéfiante «confession d’un croisé».
Cette confession représenterait près de 1500 pages rédigées «dans un style froid et sans emphase» où le tueur détaille sa haine du multiculturalisme et les moyens qu’il compte utiliser pour attaquer son pays.
Un projet qu’il semble avoir accompli tout seul, au nom d’un «anti-multiculturalisme» qui a le vent en poupe depuis quelques années en Scandinavie.
C’est une analyse qu’on peut lire, toujours, dans Libération , qui revient sur le fait qu’Anders Breivik avait adhéré, quelques années avant sa «croisade», au Parti du progrès norvégien, un parti de droite populiste, avant d’en être radié en 2006.
Une droitisation de l’opinion scandinave sur laquelle revient également ce matin le Figaro , pour qui ce sont «l’augmentation de l’immigration, les craintes qu’elle suscite et les relations difficiles entre l’Europe et l’islam (qui) suscitent des réactions extrémistes de sens contraires».
Du côté de l’Humanité , les rasions de cette colère sont à chercher davantage du côté de la crise que de l’islamisme; le quotidien communiste évoque l’attentat d’Oslo et la tuerie de l’île d’Utoya comme «le fruit toxique des discours anti-immigrés qui contaminent de plus en plus de pays et de plus en plus de partis».
A voir aussi ce matin, la première interview de Nafissatou Diallo, accordée à Newsweek, et dont la presse française se fait l’écho ce matin.
C’est à voir notamment dans le Figaro , comment l’accusatrice de DSK s’est décidée à sortir de son silence et a déclaré: «Je veux qu’il aille en prison. Je veux qu’il sache qu’il y a des endroits où on ne peut pas utiliser son pouvoir, où on ne peut pas utiliser son argent».
A voir toujours sur ce sujet, l’interview de l’avocat de Tristane Banon, à lire dans France Soir .
Il a lui aussi rencontré Nafissatou Diallo, qui lui aurait dit qu’elle «savait que Tristane disait vrai en s’appuyant sur ce qu’elle dit avoir elle-même vécu». Une femme qu’il décrit comme «effrayée par ce qui lui arrive, une ombre».
Et on termine cette revue de presse avec la mort de la chanteuse Amy Winehouse, décédée ce samedi à Londres à l’âge de 27 ans.
C’est à lire notamment dans Libération , «Amy pour la vie», qui nous raconte ces années «passées à se noyer dans l’alcool, à fumer du crack, les chagrins d’amour et l’errance sous l’oeil obscène des paparazzi», mais aussi cette «allure de Betty Boop déglinguée», «cette voix joliment surannée qui rappelait les grandes dames du jazz».
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