
Selon des estimations, le Kadima (centre-droit) serait légèrement en tête des législatives, suivi de près par le Likoud (droite). Mais leurs dirigeants respectifs, Livni et Netanyahou, prétendent tous les deux avoir gagné la course.
AFP - Le parti Kadima de Tzipi Livni arrivait mardi soir légèrement en tête des législatives en Israël, devant le Likoud de Benjamin Netanyahu, qui reste néanmoins le plus à même de former une coalition gouvernementale, selon des sondages sortie des urnes obtenus par l'AFP.
Selon ces sondages, dont les résultats ont été donnés par des responsables au sein des partis, le Kadima (centre-droit) obtient 30 sièges, contre 28 pour le Likoud (droite) de l'ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Néanmoins, avec le soutien de l'extrême droite et des formations religieuses, M. Netanyahu apparaît en meilleure position pour former une coalition gouvernementale.
Le parti d'extrême droite Israël Beiteinou d'Avigdor Lieberman est devenu la troisième force politique israélienne, devant le parti travailliste qui enregistre le score le plus bas de son histoire, selon des sondages des chaînes de télévision à la sortie des bureaux de vote.
La bataille était serrée entre M. Netanyahu et Mme Livni, la ministre des Affaires étrangères, à la tête du Kadima, la formation au pouvoir.
Plus de 5,2 millions d'Israéliens étaient appelés à voter lors de ce scrutin pour lequel la poussée de l'extrême droite était annoncée, dans la foulée de la guerre de Gaza.
A 20H00 locales (18H00 GMT), soit à deux heures de la clôture, le taux de participation atteignait 59,7% des inscrits, selon la commission centrale des élections. Ce taux était supérieur de 2,5 points par rapport à celui constaté à la même heure lors du dernier scrutin en 2006. 5.278.985 électeurs étaient inscrits dans 9.263 bureaux de vote.
Les résultats complets pourraient être annoncés mercredi matin, voire jeudi.
Trente-trois listes étaient en lice. Elles doivent obtenir 2% des suffrages exprimés pour siéger parmi les 120 députés de la 18e Knesset.
Ces législatives clôturent une campagne sans passion, placée sous l'impact de l'offensive d'Israël contre le mouvement palestinien Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza dévastée par 22 jours d'opérations militaires qui ont aussi coûté la vie à 1.330 palestiniens (27 décembre-18 janvier).