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Vingt-huit morts dans un affrontement entre bandes rivales

Deux bandes se sont affrontées au fusil et à la grenade sur une route de l'État de Nayarit, dans l'ouest du Mexique. Les autorités annoncent un bilan de 28 morts, le plus lourd dans ce type de violence depuis le début de l'année.

AFP - Au moins 28 personnes ont été tuées et 4 blessées tard mercredi dans des affrontements entre bandes rivales sur une route de l'Etat de Nayarit, dans l'ouest du Mexique, ont annoncé les services du procureur dans un communiqué.

"28 personnes mortes et quatre personnes blessées ont été retrouvées sur place ainsi que dix véhicules abandonnés", selon les services du procureur.

Ce bilan est le plus lourd dans de tels affrontements depuis le début de l'année au Mexique. Le 7 mars, deux bandes rivales s'étaient affrontées à Abasolo, dans l'Etat du Tamaulipas (nord-est), frontalier des Etats-Unis, faisant 18 morts.

La police est intervenue après avoir été informée dans un premier temps d'un enlèvement.

Les affrontements ont eu lieu sur une route proche de la commune de Ruiz, à un carrefour: les malfaiteurs se sont affrontés au fusil et à la grenade pendant près d'une heure, selon des témoins cités par les médias locaux.

Des habitants de Ruiz ont déclaré au journal local El Heraldo que l'intensité des tirs a obligé la population à fermer les commerces et à se réfugier à l'intérieur des habitations.

L'Etat de Nayarit, situé sur la côte Pacifique, est voisin de celui du Sinaloa, l'Etat mexicain où le chef de bande Joaquin Guzman, "El Chapo", a son fief. Ce dernier est connu des autorités comme l'un des plus importants narcotrafiquants du pays.

Ce cartel est participe à des affrontements depuis des mois pour défendre son territoire contre des cartels comme Los Zetas ou la Famille Michoacana.

Dix-sept des morts de mercredi ont été retrouvées dans le coffre arrière d'une camionnette, revêtus d'une chemise noire comme celles qu'utilisent les gangsters au service des narcotrafiquants, selon El Heraldo.

La circulation a été interrompue et des militaires ont continué à patrouiller dans la zone aux premières heures de jeudi.