
Une série d'attentats sanglants perpétrés à Bagdad et à Taji, à 25 km au nord de la capitale, a causé la mort d'au moins 13 personnes. Selon une source du ministère de l'Intérieur, les victimes sont pour la plupart des policiers.
AFP - Au moins 13 personnes ont péri dimanche matin et 65 ont été blessées dans une série d'attentats dans le centre de l'Irak, a annoncé un responsable du ministère de l'Intérieur.
Dans l'attaque la plus sanglante, sept policiers ont péri et 10 autres ont été blessés à Taji, à 25 km au nord de la capitale dans un double attentat vers 09H00 (06H00 GMT), a indiqué ce responsable sous couvert de l'anonymat.
L'explosion d'une voiture piégée a été suivie d'un attentat suicide au moment où les forces de police arrivaient sur les lieux.
Des attentats ont également fait six morts et 55 blessés dans plusieurs quartiers de Bagdad.
Dans le sud de la capitale, quatre bombes artisanales et une voiture piégée ont explosé dans le quartier d'Amel, faisant deux morts et 15 blessés, alors qu'un attentat a fait trois blessés dans le secteur de Saïdiya.
Dans le quartier déshérité de Sadr City (nord-ouest), un bombe contre un hôpital a fait deux morts et sept blessés, tandis qu'un autre attentat contre un marché a blessé sept personnes.
Dans le secteur d'Al-Talbiya (nord), une bombe artisanale a explosé au passage du convoi d'un général du ministère de l'Intérieur, faisant un mort et cinq blessés, dont deux des gardes du corps de l'officier.
Un autre attentat près de la place Wassiq (centre) a fait un mort et 12 blessés, tandis que six personnes ont été blessées par une bombe artisanale au passage d'une patrouille de police près de la place Beyrouth (est).
Les violences en Irak sont sans commune mesure avec le niveau qu'elles avaient atteint au plus fort des heurts interconfessionnels de 2006 et 2007, mais les attentats demeurent quotidiens. Au total, 211 Irakiens ont péri dans des attentats au mois d'avril.
Ces violences posent la question de la capacité des forces irakiennes à assumer seules la sécurité à un peu plus de sept mois de la date prévue pour la fin de la présence militaire américaine.