logo

Angleterre-France : l'avis des experts

À la veille d'Angleterre-France, France24.com a demandé à un journaliste spécialiste du rugby et à un ancien international français si les Bleus étaient en mesure de faire tomber des Anglais donnés favoris du tournoi.

Didier Camberabéro* : "La France n’est jamais aussi forte que quand on ne l’attend pas"

"Ce qui m’inquiète, c'est que les Bleus jouent pour le moment comme une équipe moyenne. Une grande équipe, elle, construit et impose son jeu. Or le XV de France n'arrive pas à mettre en place son rugby et marque surtout quand l’adversaire perd le ballon, ce qui n'est pas dans les habitudes des Anglais...

La défense a également tendance a beaucoup subir. Même si les plaquages sont quasiment tous réussis, l’adversaire avance de quelques mètres sur chaque ballon porté. Les joueurs de l’équipe de France sont conscients qu’ils sont capables de mieux faire. Je pense qu'il ne suffit pas de grand-chose pour que le jeu se mette en place, parce que les joueurs sont tous des joueurs de qualité. Et puis la France n’est jamais aussi forte que quand on ne l’attend pas. C'était déjà le cas à mon époque ! Or, cette année, les Anglais sont clairement favoris..."

  *O uvreur et buteur du XV de France de 1982 à 1991 (36 sélections)



Jérôme Prévôt* : "Chabal et Harinordoquy sont complémentaires"

"Le point fort de cette équipe de France est qu'elle n'a pas beaucoup de points faibles. En face, cette année, les Anglais jouent très bien, vite et sont très difficile à manœuvrer. Mais le sélectionneur Marc Lièvremont a bien fait de titulariser Sébastien Chabal en numéro 8 [troisième ligne centre, ndlr]. Outre le fait qu'il soit une superstar, c'est un joueur de grande qualité. Il est très présent en défense, et l'adversaire redoute son impact physique. Il sera d'ailleurs très complémentaire avec Imanol Haridornoquy qui est aussi excellent en numéro 7 [troisième ligne aile]."

 *Journaliste à "Midi Olympique", bihebdomadaire de référence sur le rugby.

it
BONUS : Aurélien Rougerie se fait chambrer par ses coéquipiers en conférence de presse
Angleterre-France : l'avis des experts