Presse internationale, VENDREDI 14 JANVIER. Inondations spectaculaires en Australie, glissements de terrain au Brésil, les bouleversements climatiques font la une de la presse internationale. Sauf concernant le Sri Lanka. Les pluies diluviennes ont fait des dizaines de morts et plus d'un million de déplacés mais seulement quelques lignes dans les journaux…A voir aussi : Mohammed, prénom numéro 1 en Grande-Bretagne…
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Les inondations qui ravagent la région de Serrana font la une de la presse brésilienne…
Avec par exemple une photo à la une d’O Estado de Sao Paulo : des secouristes qui sortent un corps des décombres…. Et ce titre : les dégâts compliquent les recherches. L’article souligne que plus de 440 personnes ont déjà perdu la vie dans ces inondations et les glissements de terrain qui en découlent dans la région de Serrana…
La Folha de Sao Paulo alerte quant à elle sur les risques de coupure d’eau et d’électricité et de pénurie alimentaire qui aggravent la tragédie. Le journal souligne que c’est la pire catastrophe qu'ait connue le pays depuis plus de quarante ans. La présidente Dilma Rousseff a parcouru à pied des zones dévastées . Elle affirme que le gouvernement fédéral travaillera en collaboration avec les gouvernements régional et municipal pour « secourir et reconstruire ».
La presse brésilienne n’est pas la seule à parler de cette catastrophe, la presse britannique également… The Guardian y consacre une double page… Le journal britannique qui revient aussi sur les inondations en Australie qualifiant Brisbane de « zone de guerre ». Mais la région du Queensland se tient prête dit le Gardian car elle sait que de nouvelles pluies sont à venir. La saison ne finit qu’au mois de mars.
La presse australienne se veut tout de même optimiste sur la question… Le pire est passéle titre de The Australian. Le pic des crues était attendu pour jeudi du coup et il a été moins important que prévu.
Les australiens commencent maintenant à s’interroger. D’abord sur les mesures à prendre pour éviter qu’une telle catastrophe se reproduise. Ensuite, sur les façons de surmonter les dégâts. Car les australiens sont déjà tournés vers la reconstruction…. Elle prendra des années prévient le premier ministre de l’Etat du Queensland. Mais elle veut rester combative et Anna Bligh encourage ses administrés à faire de même.
« Nous sommes les habitants du Queensland. Nous sommes de ceux qui ont la peau dure, à la résistance sans faille. Nous sommes de ceux qui se relèvent toujours, lorsqu’ils ont été mis à terre. » retranscrit le journal.
Et toujours dans cette volonté positive, le Daily Telegraph met en avant les héros de cette catastrophe. Des anonymes qui se sont illustrés comme ce petit garçon de 13 ans, Jordan, qui était coincé par les eaux dans sa voiture avec sa mère et son frère. Il insisté auprès des sauveteurs pour qu’ils prennent en charge son petit frère de 10 ans avant lui. Ils n’ont pas pu revenir à temps….Autant d’histoires individuelles de héros du quotidien…
Catastrophe naturelle au Brésil, catastrophe naturelle en Australie. On en parle beaucoup moins et pourtant, le Sri Lanka est également touché très durement par les intempéries.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Sri Lanka ont tué au moins27 personnes et fait plus d'un million de déplacés. Mais la couverture médiatique est vraiment faible… En cherchant bien on trouve un petit article dans The Independent qui souligne que des zones déjà touchées par le tsunami en 2004 ont été de nouveaux frappées.
Même le quotidien indien The Hindu ne traite pas l’information. En Une, une photo de Brisbane, un article qui parle du Sri Lanka mais d’un tout autre sujet.
Preuve que face au climat, comme face au traitement de l’information, toutes les régions du monde ne sont pas logées à la même enseigne.
Pas de doute, le climat est donc en train de changer. Libération nous le confirme…
« L’année 2010 prend la première place au palmarès des années les plus chaudes depuis plus d’un siècle. » Du coup on ne compte plus les bouleversements climatiques : inondations, séismes, tsunamis se multiplient.
En 2010, la planète s’est fait une grosse chaleur. Mais Libération souligne tout de même que la France fait bande à part : « 2010 fut frisquet. »
Les liens soulignés renvoient, lorsque cela est possible, vers les articles cités, mais certains journaux offrent à leurs lecteurs un contenu web différent du contenu papier. NB : Cette page n’est ni un blog, ni un article, mais un aperçu du travail de préparation de la chronique vidéo ci-dessus.
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