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Les grands pays émergents invitent l'Afrique du Sud à rejoindre les Brics

Le groupe des grand pays émergents ou Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine) a décidé d'inviter l'Afrique du Sud, plus forte économie du continent africain, à le rejoindre. Le nouveau sigle correspond à l'orthographe anglaise de l'Afrique du Sud.

AFP - L'Afrique du Sud a été formellement invitée à rejoindre le groupe des grands pays émergents BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), a annoncé vendredi la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane.

"La Chine, qui assure la présidence tournante du groupe BRIC, et conformément à un accord des Etats membres, invite l'Afrique du Sud à devenir membre à part entière de ce groupe qui s'appelera à l'avenir les BRICS", a déclaré Mme Nkoana-Mashabane à la presse à Pretoria.

Le nouveau sigle correspond à l'orthographe anglaise de l'Afrique du Sud (South Africa). Ce pays a la plus forte économie du continent africain, équivalent à un quart du PIB de l'Inde.

Le groupe informel Brésil, Russie, Inde et Chine, qui tient des sommets réguliers, devrait représenter 61% de la croissance mondiale en 2014, selon le Fonds monétaire international (FMI). Ils ont pris des mesures pour renforcer leur coopération financière et les investissements mutuels.

La ministre a indiqué avoir reçu jeudi soir un appel en ce sens de son homologue chinois Yang Jiechi. Le chef de l'Etat chinois "Hu Jintao a également adressé une lettre au président sud-africain Jacob Zuma l'invitant à assister le troisième sommet des leaders des BRICS au premier trimestre 2011 en Chine", a précisé la ministre.

Lors du dernier sommet des pays du BRIC en avril dernier à Brasilia, les dirigeants des quatre plus grandes économies émergentes avaient réclamé un nouvel ordre mondial plus juste et plus démocratique.

Dans une déclaration commune, Brésiliens, Russes, Indiens et Chinois avaient aussi "pressé les Etats de résister à toute forme de protectionnisme", en soulignant la nécessité de conclure le cycle de Doha sur la libéralisation du commerce mondial.