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Les employés du métro londonien ont commencé mardi soir une nouvelle grève qui devrait durer 24 heures. Ils dénoncent la suppression de 800 emplois et la conséquence sur la sécurité du réseau. Il s'agit de la troisième grève en deux mois.

AFP - Les salariés du métro de Londres ont entamé mardi soir une nouvelle grève de 24 heures pour dénoncer la suppression de 800 emplois.

La grève, qui a débuté mardi à 19h00 (heure locale et GMT), est la troisième en deux mois.

Le maire de Londres, Boris Johnson, a affirmé que "ces grèves inutiles n'empêcheront pas les Londoniens de mener leurs activités", promettant de mettre davantage de bus et de bateaux à la disposition des Londoniens.

Les syndicats, qui ont d'ores et déjà prévu une autre grève fin novembre, affirment que les suppressions d'emplois, même si la plupart sont prévues aux guichets, risquent de mettre à mal la sécurité dans l'ensemble du réseau.

"Tout ce que nous réclamons est que le maire de Londres s'en tienne à ce qu'il avait promis pendant sa campagne électorale (en 2008), quand il avait reconnu que les gens souhaitaient qu'il y ait suffisamment de personnel dans les stations de métro", a déclaré le secrétaire général du syndicat des Transports, Bob Crow.

"Le message est simple: arrêtez ces suppressions et nous mettrons fin à notre action", a-t-il ajouté.

La Grande-Bretagne vient d'entrer dans une période d'austérité, le gouvernement britannique ayant annoncé en octobre un plan pour éliminer la quasi-totalité du déficit public qui prévoit la baisse sur cinq ans de 19% du budget des municipalités.