La grève contre la réforme des retraites qui s'est déroulée mardi en France a été reconduite dans les transports en commun, ce mercredi. La SNCF prévoit des perturbations identiques à celles d'hier, tandis que la RATP annonce un retour à la normale.
AFP - La grève contre la réforme des retraites se poursuivait mercredi dans les transports, avec un trafic réduit à la SNCF, une circulation "quasi-normale" dans le métro, et une amélioration dans le RER B avec un train sur 2 en moyenne, a-t-on appris auprès des sociétés de transport.
Pour la première fois, la poursuite des arrêts de travail est à l'ordre du jour. A la RATP, des assemblées générales ont largement reconduit la grève pour mercredi, selon la CGT. Mais le mouvement a été peu suivi mardi, avec en moyenne trois rames sur quatre en circulation.
Mercredi matin vers 7H30, la RATP a assuré à l'AFP que le trafic était "normal ou quasi-normal" dans le métro, "normal" sur le RER A, les bus et les trams et s'améliorait sur le RER B avec un train sur deux en moyenne et non plus un sur quatre comme indiqué plus tôt.
Alors que les cheminots devaient se réunir mercredi pour parler des suites de la mobilisation de la veille, la SNCF prévoit des perturbations du trafic identiques à celles de mardi.
"Le service prévu est tenu", a réaffirmé un porte-parole de la SNCF à l'AFP vers 7H30.
La SNCF prévoit en moyenne un TGV sur trois, un peu plus de 4 TER sur 10, 4 Transilien sur 10 et un Corail sur 3.
Sur le réseau TER, plus de quatre trains sur dix sont annoncés, soit légèrement mieux que la veille.
Quatre trains Transilien sur dix circuleront en moyenne aux heures de pointe.
Pour les Intercités et les Téoz, ce sera un sur trois, comme la veille.
Le trafic international est plutôt épargné avec un service normal sur Eurostar, huit Thalys sur 10, huit trains sur 10 vers l'Allemagne et neuf sur 10 vers la Suisse mais en revanche aucun train de nuit n'a circulé.
Mardi, la mobilisation contre la réforme des retraites, la quatrième en un mois, a atteint un record de participation avec l'entrée en scène des jeunes, tandis que des grèves appelées à se poursuivre touchaient des secteurs clés comme les raffineries.
CGT et CFDT ont avancé le chiffre de 3,5 millions de manifestants, tandis que le ministère de l'Intérieur a évalué l'affluence à 1,23 million, battant le record absolu de la manifestation "anti-crise" de mars 2009, qui avait rassemblé 3 millions de personnes selon les syndicats, et 1,2 million selon la police.