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Trois suspects interpellés par les services antiterroristes

Les services antiterroristes français ont interpellé trois individus à Bordeaux et à Marseille. Leurs coordonnées ont été trouvées dans les affaires d'un islamiste arrêté samedi en Italie en possession d'un kit de fabrication d'explosifs.

Neuf personnes liées à la mouvance islamiste interpellées dans une autre affaire

Hasard du calendrier : neuf autres personnes ont également été arrêtées, ce mardi, à Marseille et dans ses alentours ainsi qu'à Avignon, dans le cadre d'une enquête pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

"Quelques armes, dont une kalachnikov et un fusil à pompe, ainsi que plusieurs munitions", ont été saisies, ont indiqué des sources proches de l'enquête.

Cette opération a été menée sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste parisien par les hommes de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), avec l'appui de la police judiciaire marseillaise.

AFP - Trois hommes ont été interpellés mardi matin près de Bordeaux et à Marseille après la découverte de leurs coordonnées dans les affaires de l'islamiste arrêté samedi en Italie et dont l'extradition est demandée par la France, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

L'une des personnes interpellées l'a été par les hommes de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dans la région bordelaise, tandis que les deux autres l'ont été à Marseille, ont précisé ces sources, confirmant une information de TF1 et LCI.

Leurs coordonnées ont été retrouvées au moment de l'interpellation de Ryad Hannouni, 28 ans, interpellé à Naples en possession d'un kit de fabrication d'explosifs.

De retour des zones tribales de la frontière pakistano-afghane où il aurait combattu, cet homme a été repéré par la police italienne à Naples, où il fréquentait des mosquées locales.

Son extradition est réclamée par la France où la justice souhaite l'interroger sur les "filières afghanes", ces combattants qui auraient entrepris de rentrer en Europe occidentale.

Une source proche de l'enquête se montait toutefois prudente sur le niveau d'implication dans de présumées "filières afghanes" des trois personnes interpellées mardi, dont l'âge et la nationalité n'ont pas été précisés.

"C'est peut-être plus limité" que des faits stricts de terrorisme, selon une source proche de l'enquête évoquant la piste de faux documents administratifs.